Les violons s’accordent de plus en plus aux discussions directes menées par la CENCO. Les Evêques, à coup d’ave maria et de menace de la mise en œuvre du Plan B, réussissent, jusque-là, à mettre sur la même longueur d’onde la Majorité Présidentielle, l’Opposition et la Société Civile sur le partage des postes. En effet, depuis hier, le sujet est presque clos. Un compromis a été trouvé pour le dispatching des postes des responsabilités tant au Conseil National de Suivi de l’Accord qu’au sein du Gouvernement de Transition à venir. 3 Vice-présidents et 28 membres dans le premier, un Premier Ministre et 53 membres repartis à tous dans le deuxième. Mais, il est trop tôt pour crier victoire. Oui ! Car, il reste deux sujets tout aussi importants sur la table des négociations. A savoir : la problématique du mode de désignation du futur locataire de la Primature et celle du Chronogramme d’application de l’entente politique de la Saint Sylvestre. Il sied de le dire : aucune fumée blanche ne pourra s’échapper des cheminées du Centre Interdiocésain s’il n’y pas une solution pour ces deux sujets. Le train du dialogue dit inclusif prend une vitesse de croisière. Les parties prenantes, avec la pression des princes de l’Eglise Catholique, les médiateurs, impriment une nouvelle dynamique pour en finir avec les débats intellectuels et, enfin, passer à l’exécution de l’Accord du 31 décembre 2016. Pourtant, la gare, quoique pas très éloignée, n’est pas encore atteinte. Outre le Chronogramme d’application de l’Accord et la controverse sur les nombres de candidats à présenter pour la Primature, des détails doivent encore être fignolées sur certains points déjà mis dans les tiroirs. C’est le cas du Conseil National de Suivi où le Front pour le Respect de la Constitution déterre la question de la préséance entre les trois Vice-présidents sensés seconder le lider maximo qui séjourne à Bruxelles pour un check-up médical. Pendant cette absence, une série d’interrogations est soulevée par cette plateforme chère au MLC de Bemba. «Qui sera le représentant et l’interlocuteur de l’institution vis-à-vis des tiers ? En cas de plénière, qui la convoquera, qui la présidera, qui en fera la synthèse, et fera le suivi des décisions? Qui procédera à l’ordonnancement, l’engagement, l’encadrement et le contrôle des dépenses de l’institution tel qu’engagement par rapport aux fonctions du questeur ? Comment se fera l’arbitrage des priorités des dépenses pour éviter les conflits d’intérêts?». Voilà, en somme, lesdites interrogations. Ces dernières vont devoir, à en croire la CENCO, trouver des réponses dans le règlement d’ordre intérieur et, la présidence devrait être donnée au doyen d’âge. Un autre détail à régler, c’est la dénomination exacte des ministères au sein du Gouvernement de transition. Une commission doit s’y appesantir alors même que les évêques sont censés s’envoler pour Genève pour une durée de deux semaines. Le dialogue semble devoir encore être prolongé. Mais, la conclusion des arrangements particuliers peut toujours avoir lieu ce samedi si une entente est trouvée sur ce qui reste. Les deux derniers blocages La Majorité Présidentielle aimerait que le Rassemblement propose 5 noms au moins pour la primature. Evidement, cela n’est pas du goût du Rassemblement des forces politiques et sociales acquisses au changement. Qui, la main sur le cœur, ne jure que par un seul nom : Félix Tshisekedi. D’où, pour ce regroupement politique, il n’y a pas lieu de proposer un panel d’autant que l’Accord signé le 31 décembre dernier ne l’indique pas. Ce matin, les deux plateformes devraient essayer de trouver un terrain d’entente avant que la plénière soit convoquée dans l’après-midi pour examiner le Chronogramme d’application de l’Accord.
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