Florent Ibenge, sélectionneur des Léopards, s’est confié aux médias dont FOOT.CD sur plusieurs questions liées à son équipe.

C’est la première dans l’histoire de la RDC que l’équipe termine la phase de poule avec 7 points. C’est extraordinaire non ?

Vous me l’apprenez. Nous jouons nos matchs pour les gagner. On voulait être qualifié plus confortablement après le second match. Donc, on s’était mis une pression par rapport à ce troisième match qui aurait pu être très dangereux mais on est passé. On doit se reposer pour jouer ce quart de finale. Ça fait deux éditions qu’on passe en quart de finale. Je ne sais pas si ça s’est déjà passé dans le temps. Mais on a envie de passer ce match-là.

C’était quoi la clé de ce match finalement sur un terrain difficile ?

Terrain très difficile. Aujourd’hui, j’ai Matampi qui a un gène. Il ne le fait pas exprès, il a mal au genou. Et avant lui, il y a eu le gardien Togolais qui avait aussi mal au genou. On a vraiment un problème de terrain. Ce n’était pas une simulation. On a un problème de terrain. On ne va pas se plaindre, on va continuer. Aujourd’hui, je n’ai pas pu utiliser trois joueurs qui sont encore en tribune. Il faut beaucoup récupérer. Il faut vraiment mettre un accent sur la récupération des autres joueurs. Il faut récupérer pour attaquer ce match de quart de finale qui ne sera pas facile.

Et par rapport aux terrains, vous êtes content de quitter Port-Gentil et de retourner à Oyem où vous avez joué vos matchs de poule jusque-là ?

C’est la même chose, disons que les stades sont très beaux. Ils se ressemblent de plus en plus. Toute la population nous a accueillis bien que ça soit à Oyem ou à Port-Gentil. Et la faire le choix, c’est difficile. Mais c’est qui est le plus embêtant, c’est le voyage. Ça va nous fatiguer un peu.

Bakambu le premier match, Mbokani le second match, Bolingi le troisième match, quel est l’avant-centre qui vous satisfait malgré le fait qu’il ne n’agit pas de la même configuration ?

Les matchs étaient plus difficiles et différents. Le premier match, il fallait beaucoup courir et être vraiment altruiste. Et Bakambu l’a très bien fait. Encore un problème de terrain, il n’est pas sorti indemne de ce match. Donc, il n’était pas à 100%. C’est pourquoi vous ne l’avez pas vu sur le terrain. Et puis, il y a Mbokani qui a beaucoup sauté contre la Côte d’Ivoire. Il fallait quelqu’un qui avait plus de fraicheur à la tête, quelqu’un qui sait dévier le ballon face à cette équipe Togolaise pour pouvoir le prendre en compte. Et là, Bolingi était le plus indiqué.

La réussite de votre équipe c’est de faire tourner, vous n’avez pas d’équipe-type, vous jouez trois matchs avec presque trois équipes différentes.

Ce n'est pas fait pour faire beau mais je pense que les compétitions sont de plus en plus dures. Il y a des contacts. Il y a des courses qui sont de plus en plus violentes. Dons, il faut savoir s’aménager s’il faut aller loin. Moi, j’ai l’exemple du Portugal qui a gagné la coupe d’Europe il n’y a pas si longtemps. Sept matchs joués, sept compositions. Ce n’est pas pour faire exprès mais par moment on regarde les joueurs qui sont les plus frais non seulement physiquement mais aussi mentalement. Et il y en a qui sont les plus touchés par rapport aux autres. L’entraineur doit mettre les joueurs qui sont à 100% sur terrain. Pas forcément par rapport à leurs qualités intrinsèques mais par rapport à la force du moment.

Peut-on dire qu’avec cette qualification, les Léopards commencent à assumer leur rôle de favori dans cette coupe ?

On a un peu d’expérience. Je crois que ce match on aurait paniqué face à l’adversaire quand on a réduit le score 1 à 2. Donc, on est resté calme. On a rejoué haut. On a pu se procurer des occasions. Au regard des occasions que l’on a pu avoir, le score aurait été lourd. Là l’expérience est acquise. Il faut continuer à travailler dans la sérénité. L’homme est un éternel insatisfait. On est parti de la 144ème place jusqu’à la 47ème. A un moment donné, nous continuons à être insatisfaits et on remet en cause tout le travail.

En quart de final, quel adversaire préférez-vous ? Le Ghana, l’Egypte ou le Mali ?

Non. Il n’y a pas de préférence. Je l’ai toujours dit on était à 16 sur la ligne de départ. On va rester à 8. Toutes les équipes qui sont là sont fortes et méritent leurs chances. On prendra l’adversaire qui va nous être proposé en essayant de nous retrouver en demi-finale.

Et l’état de Mubele ?

L’état de Mubele avec le sable du terrain, peu importe le crampon que l’on devrait avoir le terrain était mouillé. On glissait toujours. Il a des adducteurs qui souffrent. On va essayer de le remettre en forme.

Des propos recueillis par Michel Tobo, envoyé spécial au Gabon, que vous pouvez suivre en audio ici.




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