
Alors que cet accord signé sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a confié le choix du Premier ministre au Rassemblement, dirigé par Etienne Tshisekedi, la Majorité présidentielle fait savoir qu’elle a « son mot à dire » sur ce processus. Intervenant sur Jeune Afrique, André-Alain Atundu, Porte-parole de la coalition des partis au pouvoir affirme que le président Kabila ne « peut pas travailler avec une personnalité incompatible ! »
« La rationalité constitutionnelle procède du droit de veto reconnu au chef de l’État : cela implique que ce dernier a le droit de choisir qui il veut», explique l’Ambassadeur Alain-André Atundu. « On ne peut pas chercher à imposer un choix au chef de l’État. C’est pourquoi nous leur demandons de proposer deux, trois ou quatre noms », dit-il, dans un article publié sur le site internet du magazine panafricain. « Même au sein de la MP, nous proposons toujours au chef de l’État deux ou trois noms pour chaque poste ministériel à pourvoir», insiste-t-il.
En effet, aux discussions sur l’arrangement particulier qui ont débuté depuis le 04 janvier à Kinshasa, la Majorité exige au Rassemblement de proposer une liste de trois candidats à la Primature. Ce que les opposants congolais réfutent, arguant, tout en s’appuyant à l’accord du 31 décembre, que c’est au Rassemblement que revient le choix définitif. Ce que rappelle l’opposant Martin Fayulu, toujours dans cet article de Jeune Afrique.