D'après le média américain Open Source Investigation (OSI), le Pouvoir de Kinshasa a engagé un lobby qui s'est finalement avéré très hostile au président élu Donald Trump, perdant au passage près d'un million de dollars américains.

D’après ce média américain spécialisé dans les investigations, la société américaine BGR,  spécialisée dans le lobbying et basée à Washington et le gouvernement congolais ont signé un contrat d’une valeur de 875 000 dollars US en septembre 2016. (à lire ici en Anglais)


« Dans une tentative désespérée de limiter les dommages causés par les sanctions américaines, le régime de Joseph Kabila a engagé la société de lobbying basée à Washington BGR Government Affairs en septembre 2016″, affirme le média américain dans un article publié sur son site (à lire ici en Anglais)
Citant le ministère américain de la Justice, ce média affirme que le contrat a été signé au nom du gouvernement du République démocratique du Congo par Barnabe Kikaya, conseiller principal diplomatique de Kabila. BGR et le gouvernement de la RDC « ont convenu d’une redevance initiale de 875 000 USD pour le travail jusqu’au 31 janvier 2017 ». Cliquez ici pour lire le document.


BGR Government Affairs fait partie du groupe BGR, l’un des principaux cabinets de lobbying aux États-Unis. « BGR est souvent embauché par les autocrates pour blanchir leurs régimes brutaux« , explique le média américain. Problème: BGR n’a pas pu livrer le service commandé par Kinshasa.




En effet, toujours selon OSI, Ed Rogers, fondateur de la BGR et rédacteur de Washington Post s’est avéré par la suite être l’un des plus féroces critiques de Donald Trump, président élu des Etats-Unis à la présidentielle de novembre dernier. Le lobbyiste engagé par Kinshasa est allé même jusqu’à affirmer que M. Trump était un « stupide menteur et raciste« , le traitant de tous les noms pendant la campagne électorale. A l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, Joseph Kabila se serait donc vu obligé de ne plus compter sur M. Rogers, relate OSI.



Au début du mois de décembre dernier, le gouvernement congolais a créé une polémique en annonçant avoir engagé Cynthia McKinney, une ancienne parlementaire américaine, pour faire du « lobbying » en sa faveur à Washington. L’interessée avait fini par démentir cette information.
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