C’est ce qui résume la contribution de François Lumumba Tolenga, Président du Mouvement Nationale Congolais-Lumumba. Un Allié important du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement. Il présente en urgence pour le Rassop des actions de transformation sociale, politique et économique jugées prioritaires et réalistes à accomplir par le Gouvernement de transition issu de l’Accord de la Saint Sylvestre signé le 31 Décembre 2016. Au moment où certains politiques errent les rues de Kinshasa pour chercher les postes, le MNC-L peaufine des stratégies et propose une réflexion pour un grand peuple et pour une grande nation. Il pose les jalons pour en finir avec l’impuissance en vue de donner espoir au peuple. Il circonscrit le timing et donne cinq priorités auxquelles le Gouvernement de Transition devra s’attaquer.

Trop souvent les citoyens congolais ont le sentiment que l’action politique ne sert à rien, que les choses se décident ailleurs, que leur souveraineté populaire n’est plus incarnée, et le MNC-L estime que cela doit cesser. Sa réflexion présage que les décisions prises par les gouvernants de la Transition doivent peser sur les réalités pour apporter des transformations dans la vie quotidienne de tous, et en particulier des plus fragiles. Une nécessité de redonner confiance à la population.

Les priorités présentées sont les solutions qui permettront de répondre aux vrais défis de la période de Transition. Le MNC-L propose cinq priorités pour le Gouvernement de transition : il s’agit d’organiser dans le délai et garantir les élections libres, démocratiques et transparentes; de stabiliser et, ou améliorer le cadre macro-économique; d’améliorer la gouvernance des finances publiques; de poser les fondements d’un développement durable de la RDC et

Gagner les élections prochaines. Il a défini ces priorités du Gouvernement en rapport avec le temps limité dont dispose le Gouvernement de transition qui ne lui permet pas d’attaquer toute la montagne des problèmes que connait la population congolaise au risque de tomber dans le piège de la démagogie, d’une part et, de l’autre, le souci de cibler les actions qui créeront la différence avec les précédents Gouvernements Kabilistes et de redonner de l’espoir à la population.

Pour les élections, il propose qu’elles soient organisées dans le délai de peur que l’opposition ne perde pas la confiance du peuple et elles doivent être inclusives à tous les échelons (présidentiel, législatif et local). Pour remonter les éventuelles difficultés, il propose la poursuite sans faille de l’enrôlement des électeurs par des mécanismes et procédés moins coûteux; Collecter à suffisance les ressources internes et externes pour financer les élections. A cet effet, convaincre les bailleurs des fonds de la République pour l’obtention des fonds, tout en veillant à ce que les Régies financières produisent au moins 70% des fonds nécessaires; Revisiter le budget de la CENI et le cas échéant le réduire aux dépenses nécessaires et obligatoires.

S’agissant de la stabilisation du cadre macro-économique, le MNC-L estime que la situation économique héritée des différents Gouvernements de la Majorité présidentielle est un piège tendu au Gouvernement dirigé par l’Opposition politique. Si rien n’est fait dans le sens de l’amélioration ou de la stabilisation du cadre macro-économique, l’Opposition aux affaires perdra la confiance du peuple. Pour cela, il faut instaurer une discipline budgétaire : transparence des procédures budgétaires (en dépenses et en recettes) et accès du public à l’information financière.

L’Amélioration de la gouvernance des finances publiques est l’une des stratégies montée par le Président du MNC-L. Pour lui, il faut assurer un véritable leadership politique qui améliore l’éthique et l’autorité des dirigeants. Ce qui implique d’instaurer une culture et poser les bases de gouvernance solide des finances publiques par la Maximisation des recettes propres.

Pour poser les bases d’un développement durable de la Rdc, le MNC-L encourage de poursuivre la décentralisation en impliquant le pouvoir central et restaurer les libertés fondamentales et les bases d’une véritable démocratie afin de garantir la liberté d’expression conformément à la constitution, dans la presse tant officielle que privée ; encourager les émissions télévisées sur le patriotisme, l’unité nationale, la lutte contre le tribalisme, la culture de travail et la révolution des mentalités tout en réduisant des distractions non productives.

Et, pour gagner les élections, il propose au Gouvernement de l’Opposition au vu du temps imparti de mener quelques actions “d’éclats” qui resteront gravées dans la mémoire du peuple et qui pourront lui redonner de l’espoir. C’est de lutter contre la corruption, le détournement et le gaspillage des ressources publiques, inondation du marché des produits de 1ère nécessité par la réduction du taux de la TVA sur certains produits de première nécessité, pour encourager la consommation et ainsi renflouer les caisses de l’Etat par la rotation. La dépolitisation de la fonction publique, de la Police et de l’Armée; réduire progressivement les frais de scolarité tout en se rassurant de la qualité de l’enseignement tant primaire, secondaire que supérieur et universitaire.

« En acceptant de diriger la transition aux élections, le sort politique de l’opposition est entre ses mains. Il faut donc : prudence – différence et visibilité des actions », conclut-il.
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