Il était fin mandat, contesté mais son bail a été prolongé d’une année de plus de manière consensuelle pour mettre fin à la crise.
Joseph Kabila peut se consoler en considérant qu’il peut glisser sans casse. « Mais, le vent risque de se retourner contre lui, s’il ne joue pas franc-jeu », prévient un opposant qui a pris part aux négociations directes. A la clôture des pourparlers, Mgr Utembi, le président de l’épiscopat congolais a insisté qu’il n’y aura pas de 3è mandat, ni non plus de référendum. Au sortir de la salle, le coordonnateur de l’Alternance pour la République, Delly Sesanga est allé même plus loin. Le mot « référendum » a été proscrit avant et pendant la transition. Il s’agit d’ôter au président Kabila et son camp, toute idée de tripatouiller la constitution. Pour lui, le président Kabila doit céder son fauteuil à la fin de la nouvelle année qui commence. « Toute autre manoeuvre pour retarder cette échéance sera réprouvée par le peuple congolais ». Avec cette marge de manœuvre réduite, le chef de l’État congolais doit déjà penser à sa succession. Le temps est désormais compté. Le chrono file vite. Mais à la Majorité présidentielle, la question du dauphinat demeure encore un sujet tabou. Aucun responsable politique n’ose l’évoquer pour ne pas s’attirer la foudre du chef. Mais là c’était avant l’accord de la Cenco du samedi 31 décembre.

Zabulon Kafubu
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