Plus rien ne va à l’OPSA, regroupement politique formé autour du premier ministre Samy Badibanga, Makila, Bussa, Bitakwira et Ruberhwa pour préserver les acquis de l’accord du 18 octobre.
Des soupçons sur le fait que le premier ministre Samy Badibanga négocieriat en cantimini son sort au détriment des cadres de son regroupement ont fait voler en éclats la confiance entre les membres de cette plateforme dont la sortie officielle a été reportée 2 fois au moins.
7SUR7.CD a bénéficié des indiscrétions d’une source proche de la CENCO qui a laissé entendre clairement que le chef du gouvernement a déjà assuré ses arrières avec la possibilité de choisir entre le poste de vice-premier ministre dans le futur gouvernement et celui de vice-président du CNSA (Conseil national de suivi de l’accord).
Ayant eu vent de ce deal politique, le ministre des Transports José Makila, le ministre du Plan Jean Lucien Bussa et les autres l’auraient très mal pris, selon la même source. D’où leur décision de participer activement aux discussions sur l’arrangement particulier.
Les deux poids lourds de l’OPSA n’auraient pas du tout apprécier que leur leader Samy Badibanga oeuvre en cantimini pour défendre ses propres intérêts au lieu de défendre ceux de la plateforme.
Le malaise est perceptible car la cérémonie de sortie officielle de l’OPSA a été reportée 2 fois déjà. Et l’on se demande si finalement cette sortie officielle aura lieu car la confiance s’est effritée entre sociétaires de l’OPSA?
Le premier ministre lui-même semble n’est plus y croire. Il est attendu pour sa première visite officielle à l’intérieur du pays à Mbuji-Mayi. Un choix qui n’est pas innocent car chaque leader de l’OPSA devrait démontrer qu’il a une base. Selon le gouverneur du Kasaï Oriental , Alphonse Ngoyi Kasanji, le premier ministre est attendu à Mbujo-Mayi le vendredi prochain. Une façon pour lui de montrer à ses détracteurs qu’il peut mobiliser et qu’il a une base.

Les divisions au sein de l’OPSA devront apparaître bientôt au grand jour.
Selon des sources proches de la CENCO, les ministres d’État Makila et Bussa sont sur le point de signer l’accord de la Saint-Sylvestre moyennant certaines garanties. En clair, si leur maintien au gouvernement est assuré, les deux personnalités signeraient l’accord.
A l’heure de l’ultimatum de l’épiscopat congolais, c’est maintenant le chacun pour soi à l’OPSA.
Les suspicions entre leaders de l’OPSA l’ont minée.
Le double jeu de certains de ses membres a sapé sa cohésion.

Alphonse Muderhwa


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