Le quatuor Samy Badibanga (premier ministre), Jean-Lucien Bussa (ministre d’État chargé du plan), José Makila (ministre d’Etat chargé des transports et Azarias Ruberwa (ministre de la décentralisation), regroupés au sein de la plateforme Opposition politique signataire de l’Accord du 18 octobre, OPSA en sigle, vient d’adresser ce samedi 14 janvier une correspondance à la CENCO dans laquelle il font leurs propositions par rapport à l’Arrangement particulier, document pour la mise en oeuvre de l’Accord de la Saint-Sylvestre.
Sans suprise, l’OPSA estime que le poste de premier ministre est déjà pourvu. Le premier ministre étant issu de l’opposition a déjà été nommé conformément à la Constitution, soutient l’OPSA. Sur le gouvernement, Samy Badibanga et l’OPSA estiment qu’il doit comporter 68 ministres. Ça veut dire garder le format actuel. Alors qu’un consensus a déjà été trouvé sur la taille du futur gouvernement, 46 membres, entre majorité et Opposition, l’OPSA plaide pour le statu quo.
Sur la composition du gouvernement, l’OPSA suggère tout simplement d’intégrer les parties non-signataires de l’Accord du 18 octobre 2016. Elle est donc favorable à un réaménagement du gouvernement mais pas d’accord avec l’idée d’un nouveau gouvernement. Seule concession que l’OPSA a faite notamment au Rassemblement, c’est le poste de président du CNSA ( conseil national de suivi de l’Accord). L’OPSA ne trouve rien à y redire. Etienne Tshisekedi pourra y siéger sans problème.Sur la CENI et le CSAC, la frange des opposants signataires de l’Accord du 18 octobre hostile à l’Accord du 31 décembre, soutient que les mises en places doivent s’y faire conformément à la loi.
Enfin, l’OPSA trouve non crédible l’organisation des élections en décembre 2017. Pour cela, elle exige des explications détaillées sur cette compression des délais.

Israël Mutala
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