
L’association congolaise pour la défense et la promotion des droits de l’homme (ASADHO) affirme avoir officiellement saisi le président Joseph Kabila comme « garant du bon fonctionnement des institutions de la République« , y compris l’appareil judiciaire congolais. Dans une déclaration rendue public, l’ASADHO fait savoir que les juges de la Cour suprême de justice qui avaient condamné le Député Franck Diongo n’avaient « pas qualité, ni mandat de le faire« .
D’après son président Jean-Claude Katende, » seuls les magistrats de la Cour de cassation peuvent condamner l’opposant congolais, conformément à la loi portant dissolution de la cour suprême de justice et la mise en place de la cour de cassation, une loi en vigueur depuis juin 2016« .
Il est également demandé aux autorités compétentes la fermeture des cachots clandestins, non reconnus dont ceux de L’ANR. L’ASADHO sollicite aussi aux évêques catholiques, à travers les discussions de la Cenco, que le nom du président du MLP soit inscrit sur la liste des bénéficiaires de la décrispation politique.
Ecoutez Jean-Claude Katende au téléphone avec Edmond Izuba