*«Je vous dis très franchement que si la mission m’est proposée, je ne dirai pas non. Je me bats depuis longtemps et je suis dans la politique depuis très longtemps. Je suis cadre du parti depuis plus de 20 ans et je crois que j’ai mon idée de ce que peut être la République. Je pense, sans prétention aucune, pouvoir être un bon Premier Ministre. Je pense que je peux faire face aux défis actuels et réussir surtout ce qu’est l’objectif de l’Accord signé à la CENCO. C’est-à-dire, réussir une alternance pacifique, organiser des élections démocratiques et aussi atténuer un tant soit peu le quotidien de nos compatriotes et lutter contre la corruption». Telle est la déclaration, certes, laconique mais pleine de sens, attribuée à Félix Tshisekedi Tshilombo, Secrétaire aux Relations Extérieures de l’Udps, et interceptée, alors qu’elle flottait, hier, tard dans la soirée, sur la toile.

Ainsi, au terme des travaux consacrés notamment, à l’Arrangement Particulier, un addendum à l’Accord du 31 décembre 2016, si Félix Tshisekedi, lors de la redistribution des cartes, est désigné Premier Ministre, c’est un fils de l’Udps qui, grâce au concours de toutes les plateformes du Rassemblement, succèdera à Samy Badibanga, un autre fils né des mêmes entrailles et nommé, lui aussi, Premier Ministre, depuis le 17 novembre 2016, au nom de l’Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre 2016, tel que conclu à la Cité de l’Union Africaine.

Mais, si Samy Badibanga continue à rejeter l’Accord du 31 décembre 2016, au regard de sa dernière prise de position dévoilée dans une déclaration qu’il a co-signée avec Azarias Ruberwa, José Makila et Jean-Lucien Bussa, il y a lieu de craindre que, très prochainement, l’on assiste à une montée sur la surface, d’une nouvelle guerre des tranchées autour de deux fils ‘’Udps’’. L’un s’accrochant à l’Accord de la Cité de l’Union Africaine sous la facilitation de Kodjo. Alors que l’autre, brandissant, par contre, l’Accord officié par les Evêques, au Centre Interdiocésain. S’ils ne se font de pas de concessions, les deux ‘’lascars’’ qui, d’ailleurs, se connaissent très bien, depuis des temps immémoriaux, vont certainement se battre et se neutraliser, avant même que les échéances électorales, projetées entre fin décembre 2017 et fin avril 2018, ne soient organisées en RD. Congo.

Et, dans ce cas, la Majorité élargie à une bonne partie des signataires de l’Accord du 18 octobre 2016 et sûre du maintien de Kabila jusqu’à la désignation de son successeur élu, n’aurait d’autre choix que de se frotter les mains.

Déjà, lundi 9 janvier 2017, Aubin Minaku Ndjalandjoko, Secrétaire Général de la Majorité, a cliqué sur le clavier de la bataille électorale à venir. La centrale qu’il a lancée au Pullman Grand Hôtel, ce jour-là, demeure, à la fois, une machine de broyage électoral ainsi qu’un signe avant-coureur d’une nouvelle stratégie consistant à tâter le terrain, dès maintenant, pour une Majorité déterminée à rempiler, en marchant sur les cendres du combat, longtemps mené, par son Autorité Morale, Joseph Kabila, au service de la nation.
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