Le budget des élections qui alimente des discussions dans tous les salons huppés de Kinshasa a été élaboré par la CENI pour 3 ans, soit de 2016 à 2018. Le coût global s’élève à 1.332.621.709,50 dollars américains. Ce budget couvre les trois phases qui concernent exactement la Révision en cours du Fichier Electoral à hauteur de 400.821.568,80, Usd. La première phase des scrutins présidentiel, législatif et provincial et, s’il faut se conformer à l’Accord politique de la Saint Sylvestre s’élève à 526.840.894,53 Usd et les élections municipales et locales pour un montant de 377.810.267,43 Usd. Cependant, le scrutin indirect, afférent aux élections provinciales et municipales, a un coût de 27.148.978,74. Le budget triennal du cycle complet est de 1.332.621.709,50 Usd a confirmé Corneille Nangaa. Face à la presse, il a évoqué la question du calendrier électoral et les perspectives de l’opération d’enrôlement et identification des électeurs dans les dernières aires opérationnelles.

Le budget des élections en RDC a, vivement, alimenté les débats au sein de la classe politique ces derniers mois. Au point qu’il a fallu que le Président de la Ceni, Corneille Nangaa, puisse monter sur l’estrade pour construire la confiance, en clarifiant la controverse qui entoure cette question. S’il faut remonter la filière pour comprendre la genèse des étapes de l’élaboration dudit budget, il y a lieu de noter, d’abord, que le Gouvernement est en train d’exécuter un plan de décaissement mis en place et adopté depuis décembre 2015. Il a avoué, foi de Nangaa, que ce plan a été bel et bien exécuté tout au long de 2016 et, en substance, il a produit le résultat d’un tiers d’enrôlés, soit 15 millions d’électeurs. ‘’Le gouvernement, malgré les difficultés qui sont les siens, avait poursuivi les efforts dans le but de minimiser les dépenses des élections’’. A Nangaa de rassurer qu’il n’y a pas de ‘’mystère’’ autour du chiffre avancé de 1.8 milliard de dollars pour la couverture des élections en RD. Congo. Ce qu’il faut retenir est qu’entre 1.8 et 1.3 milliard, il n’y a pas mystère. ‘’Il faut s’assurer que le Ministre du Budget n’a pas sorti ce chiffre dans le néant. Le budget des élections est tributaire de beaucoup de facteurs dont les options politiques sont bien déterminées’’. Ainsi, rappelle-t-il qu’en 2015, la Ceni avait présenté un bilan de 1.2 million Usd. Quelques temps plus tard, à cause des options politiques, on a parlé d’un budget de 900 millions Usd. Il s’en est suivi le dialogue politique de la Cité de l’Union Africaine. Ce dialogue a sorti dans ses escarcelles la première option d’organiser les trois scrutins combinés. Cette option a eu un impact sur le budget. Il fallait, alors, revisiter les agrégats sans perdre de vue que dans l’accord de la cité de l’UA, il a été demandé à la Ceni de présenter, endéans 20 jours, un budget au Gouvernement pour une première discussion. Un budget brut de 1.8 milliard a été présenté en sont temps au Gouvernement. Et, à la demande du Gouvernement de l’époque, une Commission a été mise en place pour travailler sur la diminution du coût. ‘’C’est là qu’est parti le chiffre de 1.8 milliard’’, a affirmé le Président de la Ceni. Il n’est pas exclu, explique Corneille Nangaa, que le Ministre du Budget s’est référé aux archives de ce budget là.

Par rapport à la Commission, elle a travaillé en vue de revoir certaines options qui réduiraient substantiellement le coût. C’est ainsi qu’on a touché aux agrégats et variables notamment, celles qui consistaient à organiser les trois scrutins le même jour. La crise étant à la porte de l’économie congolaise, les Experts sont revenus sur les 80.000 bureaux de vote à ouvrir pour prendre en charge les trois scrutins au lieu de 136.000 comme initialement prévu. Avec cet agrégat, le budget a subi une diminution. ‘’C’est ce qui nous amène aujourd’hui à avoir ce chiffre qui est définitif de 1.3 Usd’’, a déclaré Corneille Nangaa.

Préalable à la publication calendrier électoral ?
" Le calendrier électoral sera publié lorsque le Conseil national de suivi de l’Accord (CNSA) et le Gouvernement auront été installés ", a déclaré Corneille Nangaa, avant de préciser qu’avec les deux institutions, la Ceni procédera à l’évaluation des opérations préélectorales actuelles. " Il s’agit, comme on peut le constater, d’un examen mi-parcours, un état des lieux sans complaisance et déterminant pour la suite du processus électoral. Quel sage reprocherait donc à la Ceni de s’être soumis à cette exigence lui permettant de tracer un chronogramme réaliste, élaboré sur la base des données fiables ? Dans l’entre-temps, la Ceni n’entend pas croiser les bras. Bien au contraire. Elle fait ce qui relève de son pouvoir. Le tout pour éviter que le retard ne soit considérable. Conformément à ses prévisions, la Ceni travaille donc en interne et de manière assidue, de façon à récupérer le retard. Aussi, faut-t-il reconnaître que, "l’important est de présenter au peuple congolais un Fichier actualisé. "Le rendez-vous est ainsi pris pour le mois de juillet prochain. Selon le numéro 1 de la Ceni, les statistiques des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs seront présentées à la fin du mois de juillet 2017.
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