*Tout dépendra de son bilan médical, après le check-up complet. Puis, tout dépendra également de la décision de son médecin traitant. Et, enfin, tout dépendra de sa propre décision sur quand est-ce qu’il choisira de rentrer au pays. Tel est l’essentiel de ce qu’a déclaré le Dr Kambanda Kana, cité par Top Congo-Fm qui, au fait, est le Représentant de l’Udps dans le Grand Duché de Luxembourg (Benelux). A l’en croire, en 2016, peu avant son grand meeting du 31 juillet sur le Boulevard Triomphal, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Président du Comité des Sages du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au changement et, en même temps, Président National de l’Udps, avait été, pour la dernière fois, au rendez-vous avec ses médecins, à Bruxelles. Il était prévu, selon lui, qu’il revienne en novembre 2016, pour un contrôle de routine. Mais, pour des raisons faciles à deviner, il a dû, certainement, traîner jusqu’au 24 janvier 2017, jour qu’il est revenu à Bruxelles. L’idéal aurait été qu’après toute cette gymnastique, qu’il reste un peu longtemps au repos. Quand bien même l’on sait maintenant qu’il sera, bientôt, à la tête du Conseil National de Suivi de l’Accord mais, les Arrangements Particuliers devant permettre de concrétiser la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016, n’ont pas encore été signés. Il n’y a, donc, pas de raison pour qu’il rentre, si vite, au pays… Rôle Le 26 janvier 2017, la CENCO, d’après le chronogramme adopté, lors des discussions directes axées autour des Arrangements Particuliers, devrait, normalement, adresser une notification à Etienne Tshisekedi wa Mulumba, pour lui signifier, officiellement, qu’il a été porté à la tête du Conseil National de Suivi de l’Accord. Dans cette tâche, il devrait être secondé de trois Vice-Présidents, issus respectivement, de la Majorité pour (les Relations avec les Institutions), le Front pour le Respect de la Constitution (le Suivi du Processus électoral) et, l’Opposition Signataire (la Mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016). Puisqu’il a un rôle primesautier à jouer, tout au long de la transition de douze mois moins un, s’il faut considérer que le mois de janvier est déjà consommé. Et que, par ailleurs, celui de février est aussi en voie de l’être, il est important qu’une icône de la trempe de Tshisekedi se mette physiquement au point. Bureaux En attendant, les Evêques avaient planifié de l’installer dans une des concessions de la CENCO, située le long de l’avenue des Huileries, vers sa jonction avec Tombalbaye, en face de l’INRB, dans la commune référentielle de la Gombe. Donc, Tshisekedi, revêtu de son ‘’munyere’’ habituel, du haut de ses 84 ans d’âge, n’avait que faire d’attendre que l’Etat congolais au service duquel, il est appelé, pourtant, à des Hautes Fonctions, lui trouve des bureaux, pour qu’il commence à veiller sur l’application sans failles de l’Accord dit de la Saint-Sylvestre. Appel à la patience Ceci expliquant cela, il va falloir que ses combattants et autres compagnons de lutte comprennent que la santé a ses caprices. Et qu’en l’espèce, Tshisekedi n’a pas de choix, ni de marges de manœuvres, si ce n’est que de rester dans les orientations compatibles avec les exigences des soins auxquels il a droit. D’où, le petit doute qui, logiquement, découle de ces hypothèques sur la suite de ses activités en RD. Congo. D’aucuns ont même dit qu’au cas où les Arrangements Particuliers étaient signés, avec ou sans Tshisekedi, la nation ne resterait pour autant, bloquée. Point mort Dans l’entretemps, les discussions directes sont au point mort. La Majorité et le Rassemblement affûtent, chacun, ses armes et stratégies. Mgr Marcel Utembi, le Président de la CENCO, avait appelé, lors de la cérémonie ratée de la signature des Arrangements Particuliers, au grand soir du samedi 28 janvier, que les parties devraient, au moment où ils seraient en séjour de sept jours à Genève, en Suisse, vider leurs divergences résiduelles sur le mode de désignation du Premier Ministre et les matières liées notamment, à l’attribution des ministères. Jusqu’où ira-t-on ? Toutes les affaires sous-jacentes, telles que celles consécutives au rôle de la CENCO pendant la période charnière de transition d’ici les élections, fixées vers fin décembre 2017, la restructuration partielle de la CENI et du CSAC et, même, dans une certaine mesure, les autres partages dans les entreprises publiques et dans les Exécutifs Provinciaux, devraient, eux aussi, faire partie du lot d’efforts restant à engager, pour asseoir sur le roc, les bases de la gestion consensuelle de la transition et de l’organisation, in fine, des élections libres, transparentes, justes, démocratiques et apaisées en RD. Congo.
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