Cependant, certaines sources font état de trois morts.
Deux véhicules 4X4 appartenant aux particuliers ont été incendiés et une personne a été blessée par les adeptes du mouvement politico-religieux Bundu Dia Mayala (BDM) de Zacharie Ne Mwanda Nsemi. Tel est le bilan provisoire fait par la Police nationale congolaise (PNC), citée par Radio Okapi, après les échauffourées survenues hier mardi 13 février à Kinshasa, entre des éléments de la PNC et des adeptes du BDM.
Par ailleurs, la même source rappelle que le bilan de ces accrochages qui ont commencé le lundi 13 février dans la commune de Ngiri-Ngiri, fait état de vingt-deux personnes interpellées, cinq armes saisies et huit personnes grièvement blessées. Cependant, des sources indépendantes ont parlé de trois morts dans les rangs du BDM et de cinq véhicules brûlés dont deux jeeps de la Police. A cela s’ajoutent et d’importants autres dégâts matériels. Mais aucune source officielle n’a confirmé ce bilan.

Selon les éléments d’info en notre disposition, il était environ 5 heures du matin hier mardi, lorsqu’un groupe d’éléments de la PNC, dument mandatés, auraient tenté de déloger Zacharie Ne Muanda Nsemi, chef incontestable et incontesté du BDM, de sa résidence située au numéro 15 de l’avenue Haute tension, du quartier cossu Joli Parc de la commune de Ngaliema. Sur place, ledit commando aurait été buté à une résistance farouche des adeptes de l’ex-Bundu Dia Kongo, commis à la garde du domicile de leur chef. C’est alors que les altercations auraient aussitôt éclatées entre les deux camps.
Du recoupement de différents témoignages, l’opinion retient que les tristes événements d’hier mardi, sont la suite logique de ceux survenus la veille. Soit le lundi 13 février aux environs de 22 heures, quand des coups de feu nourris ont retenti jusqu’aux environs de 0h00 au niveau du rond Point Sakombi, à quelques encablures des avenues Benseke et Haute tension. Du coup, une panique générale a gagné l’esprit des habitants dudit quartier qui se sont posé mille et une questions sur les raisons profondes de ces tirs à l’arme à feu.
Toutefois, un habitant du quartier Jamaïque de la commune de Kintambo, joint au téléphone par Forum des As, a renseigné que des hommes du BDM, bandeaux rouges sur la tête et armés de bâtons et de pierres, chantaient à la gloire de leur gourou. « Ils faisaient des incantations et lançaient des messages hostiles contre le régime en place », a renchéri la source.

FORTE TENSION SUR HAUTE TENSION
Les habitants des quartiers Joli Parc de Ngaliema et Jamaïque de Kintambo se sont réveillés hier mardi, sous une forte présence policière. Déjà, vers 5 heures du matin, des éléments de la PNC ont été déployés dans des coins stratégiques des deux quartiers. A priori, ces policiers ne se sont pas sentis vaincus, après la résistance implacable des BDM, observée pendant la perquisition du site de cet ancien mouvement politico-religieux devenu un parti politique. C’est ainsi que dans la matinée d’hier mardi, le dispositif sécuritaire a été renforcé. A cause de cette forte présence policière, les activités ont été paralysées jusqu’au niveau du cimetière de Kintambo et de l’arrêt Mbila. Ce, à partir de 5 heures jusqu’en début d’après-midi. Boutiques et écoles sont restées fermées.
Pour la petite histoire, le premier « round » des affrontements Police-BDM a eu lieu le lundi 13 février dans la commune de Ngiri-Ngiri, où des hommes en uniforme ont utilisé du gaz lacrymogène, et procédé à des tirs en l’air. Objectif : sommer les adeptes du BDM de décamper leur site de l’avenue Lokelenge. A l’issue des démêlés, deux personnes auraient trouvé la mort, selon des sources non officielles. Après plusieurs heures de psychose et de tension, le calme est finalement revenu hier sur l’avenue Haute tension et dans ses environs. Toutefois, des analyses croisées conseillent de prendre l’affaire BDM très au sérieux.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top