Invité à se rendre aux forces de police qui ont encerclé sa résidence, la justice voudrait entendre le président de BDM, accusé d'être l'instigateur de crimes commis au Kongo Central et à Kinshasa.


Ce qui lui est reproché

"Son discours et son comportement sont de nature à aller contre les lois du pays et la Constitution de la République", a dit à TOP CONGO FM, le vice-premier ministre, en charge de l'intérieur.

"Aujourd'hui c'est un homme, par tout ce qu'il a fait, qui a causé morts et désolation à Kinshasa et au Kongo Central".

Selon le ministre, "ce qui se passe est qu'il a des problèmes sentimentaux avec sa famille et son vice-président. Il veut prendre une deuxième femme qui est sa prophétesse. Ce problème sentimental a été transformé en problème national et politique".


Ultimatum à se rendre

Pour Shadari Ramazani, Ne Mwanda Nsemi "doit répondre de ses actes devant la justice. Nous voulons que ça se passe sans casse comme s'il était quelqu'un de civilisé. C'est pourquoi nous lançons un ultimatum à Ne Muanda Nsemi pour qu'il se rende afin que la justice s'occupe de lui".

Le vice-premier ministre n'a pas souhaité dire quand expire l'ultimatum.

"Lui-même le sait parce que ses adeptes ont été en contact avec nos services. Nous attendons voir ce que ça peut donner. Mais en tout cas, nous allons passer à l'acte très bientôt".
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