Plusieurs dizaines de partisans de l’historique opposant zaïro-congolais Étienne Tshisekedi ont été bloqués depuis le mercredi 1er février, au siège de l’UDPS à Limete dans une atmosphère rendue irrespirable par des tirs de grenades lacrymogènes. Selon des témoins interrogés sur place, la police a tiré plusieurs coup de grenades lacrymogènes après 21h30 (locale et HB). C’est ce qui a été à l’origine de la tension observée à l’extérieur du bâtiment entre forces de l’ordre et une centaine de partisans de Tshisekedi réunis pour pleurer leur héros peu de temps après l’annonce de sa mort.



Hier jeudi encore, plusieurs policiers ont été positionnés entre la 7ème et la 14ème Rue. Ce dispositif sécuritaire n’a pas plu aux partisans de l’UDPS. 



Dès les premières heures de la matinée, la foule qui grossissait à vue d’oeil s’en est pris aux agents de l’ordre, leur demandant de quitter les lieux. Les policiers refusent. C’est cette resistance de policiers d’une part, et celle des partisans du Lider maximo d’autre part qui a provoqué des échauffourées entre les deux camps. Du gaz lacrymogène employé par des agents de l’ordre ont permis de rétablir la paix même si certains inconditionnels de l’illustre disparu sont sortis sur le boulevard Lumumba où ils exigeaient à tout véhicule d’arborer une feuille de rameaux en signe du deuil.



Cependant, des proches d’Etienne Tshisekedi rencontrés au domicile de son fils à Kinshasa n’ont pas caché leur inquiétude, quant à l’avenir du pays et de l’UDPS après la mort de l’opposant historique congolais. "Cet homme a sacrifié sa vie pour nous tous. Cet homme nous a ouvert les yeux. Il était notre icône. Cet homme était une icône pour l’Afrique.



 Il était grand. Nous avons perdu un grand homme", a confié une femme faisant partie des militants endeuillés. " Il était un opposant historique. Nelson Mandela était le meilleur, et Tshisekedi venait après lui ", a dit une autre femme.
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