* La CENCO appelée à réunir urgemment les protagonistes pour la signature de l’Arrangement particulier.

" Point 8 : dès lors, fidèle à son principe sacré " le peuple d’abord et communiant en cela avec l’ensemble du peuple congolais, la famille considère que, pour éviter toute forme de dérive et au nom de l’hommage que les Congolais, toutes tendances confondues, souhaitent lui rendre dans un climat serein, les obsèques au pays d’Etienne Tshisekedi Wa Mulumba devraient être consécutives à la mise en œuvre effective de l’Accord du 31 décembre 2016. Point 9 : A cet égard, la famille exhorte la CENCO, dans son rôle de médiation, de mettre fermement tout en œuvre pour que les parties prenantes arrivent, de bonne foi, à l’exécution urgente des engagements mutuels pris dans le cadre de cet Accord… ".

Ces deux extraits tirés de la déclaration de la famille du défunt héros Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, au cours d’une conférence de presse à Bruxelles le lundi dernier, officiée par l’Evêque de Mweka, Mgr Gérard Mulumba Kalemba, frère cadet de l’ilustre disparu et chef de famille, livrent la substance du message que la base de l’UDPS et plus généralement l’Opposition/Rassemblement attendait sur le moment qui avait soulevé la polémique sur les obsèques.
Pour les mases de l’Opposition, celles-ci doivent se tenir après la signature de l’Arrangement particulier et la mise sur pied du gouvernement dirigé par un Premier ministre désigné par le "Rassemblement", conformément à l’Accord du centre-interdiocésain signé par les parties prenantes le 31 décembre 2016.
C’est aussi les desiderata exprimés par la famille représentée par Mgr Gérard Mulumba. Celle-ci demande expressément à la médiation de la CENCO de reprendre les pourparlers avec les parties prenantes pour arriver à la mise en œuvre urgente des engagements pris, c’est-à-dire de l’Accord de la Saint-Sylvestre.
Les Pères-Evêques, qui avaient observé un moment de pause dès l’annonce du décès du Lider Maximo, tout en laissant seulement les négociateurs participer à des échanges informels, sont à nouveau à la manœuvre.
Mais cette fois-ci, le paysage politique a considérablement changé, du fait d’un déséquilibre par rapport au camp présidentiel, né de la disparition, à un moment critique du processus politique, du Président du comité des sages du "Rassemblement", qui jouait justement le rôle de fédérateur et d’autorité morale de toutes les forces politiques de l’Opposition radicale.
Traditionnellement, ces opposants étaient souvent affaiblis par des querelles de positionnement et surtout des divisions. L’illustre disparu était au centre du jeu politique au "Rassemblement", et c’est justement lui qui avait l’autorité nécessaire pour fixer le cap que toute sa troupe devrait suivre. Raison pour laquelle, plusieurs fois, la médiation de la CENCO est allée vérifier auprès de sa personne si la position prise par le méga-regroupement politique, qui a requis sa validation et son quitus. Heureusement que les deux textes ont débouché sur un compromis de son vivant.
D’abord, l’Accord lui-même de son vivant à 100% et le Protocole additionnel qu’il a supervisé jusqu’à 95-98% du compromis accompli avant sa mort sur le Protocole additionnel, avec l’adoption de l’Arrangement particulier qui n’attendent plus que la signature. Comme les deux textes de compromis sont cautionnés par le père de la démocratie congolaise et de l’Etat de droit qui vient de nous quitter, rien ne peut y être modifié.
La médiation s’appliquera juste à lever les toutes dernières divergences qui restent à savoir : le mode de désignation du Premier ministre. Ce qui conduira à la désignation de celui-ci par le " Rassemblement " ainsi que la répartition des ministères régalien dans une structuration du gouvernement, qui est déjà acquise. Rien de compliqué pour les Peres-Evêques de la CENCO, qui ont encore plus d’arc à leur corde.
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