Pour ce membre du Conseil des sages, "il faut avoir fait notamment 15 ans dans l'opposition et appartenir à un parti politique qui a plus de 20 ans d'existence".
En concertations autour de la désignation de celui qui Presidence du conseil des sages, les membres du Rassemblement devraient, selon lui, se référaient à l'histoire récente de l'opposition.
Pour Olenghankoy, ces critères sont non négociables.
En ligne de mire, Lumbi et Katumbi
"Le président du Rassemblement doit venir d'un parti qui a plus de 20 ans d'existence. Le leader du Rassemblement doit avoir un CV politique costaud, il doit avoir plus de 15 ans dans l'opposition, ne pas être conflictuel, être un meneur d'hommes incarnant les idéaux de Tshisekedi. Cette personne doit avoir pignon sur rue et être capable de donner un mot d'ordre pouvant être suivi".
Pierre Lumbi, dans l'opposition des années Mobutu, était récemment conseiller spécial du président Kabila tandis que Moise Katumbi (qui n'est pas officiellement membre du Rassemblement), candidat des G7 et AR à la future élection présidentielle, a démissionné de sa fonction de gouverneur du Katanga à la veille de la désignation des commissaires spéciaux.
"On ne va quand même pas mettre notre destinée entre les mains de lieutenants déçus du président Kabila", a dit à Kabila, un membre du Rassemblement, "opposant de longue lutte et de longue date".
Le G7 peut briguer la présidence (Mwando)
"Il ne faut pas dire que le G7 vient d'arriver dans l'opposition. Le G7 va avoir bientôt 2 ans dans l'opposition, y a apporté énormément, est parmi les plateformes qui sont à la base de la fondation du Rassemblement. Le G7 a le droit, peut-être plus que certains, de prétendre briguer le poste du président du Rassemblement", a dit à TOP CONGO FM, Christian Mwando Nsimba.
Transfuge de la Majorité présidentielle, il se réfère à la bible.
"Paul n'était pas parmi les gens qui ont commencé avec Jésus mais sa contribution dans l'église a été plus grande".
Pour Christian Mwando Nsimba, "il n'est pas question de commencer de remonter au déluge pour chercher qui va diriger le Rassemblement, un patrimoine commun que nous avons créé ensemble. Nous devons avoir des critères objectifs. Il faut quelqu'un qui a une envergure politique, la sagesse..., la crédibilité nationale et internationale ainsi que la capacité de résister à la corruption pour continuer la lutte que nous avons commencé ensemble".