La question de désignation du remplaçant d’Etienne Tshisekedi au poste de président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA), continue de déchirer Majorité et Rassemblement, bloquant la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre. 

La présidence du CNSA ayant été confiée à Tshisekedi intuitu personnae, et sur mesure, à sa mort, des voix s’élèvent demandant de revenir à la raison et trouver une personnalité de la Société civile pour départager le pouvoir et l’opposition.

Ces mêmes sources proposent qu’aux 3 vice-présidents desdes partis politiques, on ajoute un 4ème Vice-président issu du rang de la Société civile pour avoir la formule 1+4. Et les deux personnalités de la Société civile, suggère-t-on, devraient être un religieux notament le président de la CIME et un laïc, particulièrement pétri d’expérience de différents dialogues et le plus ancien dans la société civile.

En début de semaine, le président de la République Joseph Kabila a confirmé que le remplaçant d’Étienne Tshisekedi au conseil des sages du Rassemblement occupera bel et bien la présidence du CNSA, seulement le choix de celui-ci doit être approuvé par la Majorité présidentielle.

On connait sa position sur la question. La famille politique du président Kabila avait estimé, lors d’une conférence de presse organisée à Kinshasa le 17 février courant, qu’un consensus ayant été trouvé autour de la personne de Tshisekedi mort inopinément, s’il faut se limiter à l’esprit de l’Accord, un consensus devra également être trouvé sur son successeur. 

Procéder autrement, serait aux yeux du camp présidentiel, "violer le principe de la gestion consensuelle des institutions pendant la période préélectorale et électorale convenu au Centre Interdiocésain".
"Si le Rassemblement tient à l’Accord de la CENCO, il sait pertinemment bien qu’il ne sera pas possible de désigner de manière unilatérale le successeur de Tshisekedi", avait renchéri l’ancienne ministre du Genre, Geneviève Inagosi.
A l’UDPS, son secrétaire général rassure : "nous avons tous intérêt à protéger les acquis de l’Accord pour que le pays avance normalement. Nous n’avons nullement l’intention de tirer les choses en longueur".

NON PARTANTS AUX PROCHAINES ELECTIONS
Autres suggestions, les membres du Gouvernement et du CNSA ne devraient pas être candidats aux prochaines élections. Pas davantage les mêmes personnes aux différentes fonctions, notamment les parlementaires, les mandataires, les ministres etc. Ce qui éviterait, confie-t-on, des frustrations car il y a beaucoup de cadres sans emplois.
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