Il s’en est fallu de peu, pour que les interventions du vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, du président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et du patron de la Mission d’observation pour la stabilité au Congo (MONUSCO), ressemblent à une passe d’armes. Tant Mgr Marcel Utembi a interpellé la classe politique quant à la mise en œuvre de l’Accord de la Saint Sylvestre.

"L’arrangement particulier peine à se conclure", constat amère du prélat catholique devant le Conseil de sécurité des Nations Unies. D’où, cette exhortation : " Il faut un réel engagement des acteurs politiques et sociaux congolais. ""L’accord global et inclusif du Centre interdiocésain s’avère la seule feuille de route réaliste pouvant sortir le pays de la crise institutionnelle ", conclue le président de la Cenco.

Plus diplomate, Maman Sidikou n’en appelle pas moins au sens de responsabilité de la classe politique. " La responsabilité première pour la matérialisation de l’Accord de la saint sylvestre repose sur ses signataires et requiert le même niveau de dévouement et compromis qui ont mené à sa signature. "

Comme en écho à ces deux premiers intervenants, Léonard She Okitundu, déclare la main sur le cœur : "Il n’existe aucune manœuvre pour retarder la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre. " D’après le chef de la diplomatie congolaise, la signature de cet Accord traine pour des " raisons objectives", dont la mort d’Etienne Tshisekedi, ancien président du parti Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Et She Okitundu de dérouler la position traditionnelle de la Majorité présidentielle, notamment la procédure de désignation du candidat Premier ministre et celle du président du Conseil national du suivi de l’Accord (CNSA). Trois noms pour le premier cas et consensus pour le second.
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