Un travail d’hercule. Une vingtaine d’ouvriers s’affairent à donner forme au caveau d’Étienne Tshisekedi. « Ils savent que le chrono file. Donc, ils doivent braver pluie et soleil pour terminer rapidement les travaux », explique un conseiller de l’hôtel de ville. Depuis que la famille biologique a publié le communiqué confirmant le rapatriement de la dépouille du leader de l’Udps le 11 mars prochain, l’endroit où se construit la sépulture du Sphinx de Limete est devenu comme un site touristique. Membres des partis de l’opposition, frères et soeurs du défunt, différentes personnalités et même quelques curieux passent par là pour jeter un coup d’oeil. Bien que les travaux sont encore au début, les visiteurs occasionnels s’immortalisent en mode selfie avec un trou rectangulaire vide. Le futur tombeau du leader de l’Udps attire du monde déjà. Le maître du chantier, Ibrahim Tarin précise que les travaux se feront de nuits et de jours. Difficile pour lui de prédire avec exactitude la fin des travaux. Il se contente d’affirmer que dix jours ou mieux deux semaines suffiront. Au cimetière de la Gombe, les abords du site où on érige l’avant-dernière demeure d’Étienne Tshisekedi, devront être nettoyés.Zabulon Kafubu