Au moins huit fosses communes ont ainsi été découvertes par les habitants de Tshimbulu, chef-lieu du territoire de Dibaya, depuis le début de l’année, annonce RFI et Reuters dans une enquête parue ce lundi 20 mars 2017.

D’après la même source, la Monusco dit avoir déjà transmis au gouvernement des informations concernant dix fosses communes, trois à Tshimbulu et sept autres à Nkoto, mais continue à enquêter sur d’autres sites dans d’autres provinces de l’espace Kasaï. Dans une communication précédent cette enquête, le gouvernement congolais avait déjà pointé du doigt les miliciens se réclamant de Kamwina Nsapu comme étant auteurs des fosses communes.

Les violences au centre de la RDC ont causé plus de 400 morts et environ 200.000 déplacés, selon l’ONU. La MONUSCO a plusieurs fois dénoncé l’usage disproportionné de la violence face aux adeptes de Kamwina Nsapu. L’ONU, la France, la Belgique, l’Union européenne et même le pape François ont exercé une forte pression pour que soient diligentées des enquêtes internationales sur ces violences. Pour sa part, la justice militaire congolaise a dévoilé les noms de sept personnes, des soldats accusés notamment des crimes de guerre pour avoir participé au massacre des adeptes de Kamwuina Nsapu.
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