L’ancien conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, Pierre Lumbi est clairement contesté par la Majorité présidentielle. Et elle l’a fait savoir au cours de son point de presse de ce lundi 27 mars.
« Le nom de ce monsieur avancé pour être le président du Conseil National de Suivi de l’Accord ne nous arrange pas », prévient Ramazani Shadari, l’un des poids lourds de la délégation de la MP aux Négociations directes.
Il n’est pas question qu’on l’accepte. Et de mettre en garde disant que si les évêques nous l’imposent, ils vont créer un incident.
Et donc, c’est clair que Lumbi est le point de blocage pour la MP.
A la Majorité présidentielle, on pense que le consensus s’impose pour désigner le futur président du CNSA.
Il faut un candidat qui est accepté par toutes les composantes pour éviter des contestations. « Mais jusqu’aujourdhui, le Rassemblement ne donne aucune impression d’intégrer cette donne », se désole le leadership de la MP.
La signature des arrangements particuliers pour aujourd’hui lundi 27 mars , c’est définitivement exclu. À moins d’un miracle.
Dans cette perspective, la MP veut déjà préparer l’opinion en sa faveur en se déchargeant sur le Rassemblement.
Alphonse Muderhwa