Le président guinéen, Alpha Condé, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine, a reçu le week-end dernier l’opposant politique congolais, Félix Tshisékedi, au palais Sékhoutouréya. Au menu des échanges entre les deux hommes, la situation politique et sécuritaire, la mise en œuvre de l’Accord politique du 31 décembre 2016, conclu sous l’égide de l’église, et enfin les obsèques du leader historique de l’opposition Etienne Tshisékedi.

Félix Tshilombo Tshisékedi, fils du défunt opposant «historique» Etienne Tshisékedi, récemment désigné, unanimement, président du Rassemblement des forces politiques et sociales acquis au changement, principale formation de l’opposition en République démocratique du Congo (RDC), a bâti peu à peu sa stature d’homme d’État en poursuivant un chassé-croisé sur la scène continentale où il déjà été reçu tour à tour par le président sud-africain, Jacob Zuma, et il y a 24 h par Alpha Condé.

Selon nos sources, le président en exercice de l’Union africaine, qui doit dans les prochains jours s’impliquer dans l’aboutissement du processus politique en RDC, a souhaité dans les meilleurs délais rencontrer les principaux acteurs de la crise en vue de mener une série de consultations fructueuses. C’est d’ailleurs à la suite des échanges avec le président Jacob Zuma et le président Kabila que le président Alpha Condé a accepté de recevoir Félix Tshisékedi.

C’est dans ce contexte qu’un des proches du nouveau leader de l’opposition congolaise nous a indiqué que «Félix Tshisékedi est parti à Conakry sur invitation du président Alpha Condé qui souhaitait évaluer l’évolution des discussions autour de l’Accord du 31 décembre». Le président Condé, poursuit ce dernier, «nous a rassurés du soutien de l’Union africaine pour l’application de cet accord», nous a confié ce proche de Félix Tshisékedi.

Du côté de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), la principale formation politique de l’opposition, on affirme que ce déplacement, comme celui de Johannesburg, s’inscrit dans le cadre «des tractations pour la nomination du candidat du Rassemblement à la Primature, conformément à l’Accord du 31 décembre».

Selon des sources concordantes, le pouvoir et l’opposition, notamment l’UDPS, négocient toujours en coulisses pour permettre l’arrivée du fils d’Étienne Tshisékedi à la Primature, une hypothèse que plusieurs Chefs d’État africains soutiennent.
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