Voici la vaste blague du Ministre de l' energie qui énervent les Kinois .

Le parc de production de la SNEL SA est essentiellement hydroélectrique, parce que constitué des deux centrales d’Inga. Mais du fait de l’étiage, la Société nationale de l’électricité envisage de se lancer dans l’énergie thermique. Le Premier ministre de la RD Congo, Samy Badibanga, tient à prévenir le pays de tout risque de black-out. 
La problématique de l’étiage a réuni, lundi 13 mars 2017 autour du Premier ministre, le ministre des Finances, Henri Yav Mulang, et son collègue de l’Energie et Ressources Hydrauliques, Anatole Matusila, accompagné du PCA de la SNEL, Makombo Monga, et une délégation d’experts de METTELSAT. «Le niveau d’eaux sur le fleuve Congo a baissé en dessous du minima observé. Alors c’est un risque qui pourrait compromettre la production de nos machines à Inga », a confié à la presse Anatole Matusila. « Ce problème que connait le pays ne dépend de personne mais de Dieu. Il ne pleut pas. Il n’y a pas assez d’eau. C’est la nature…Les turbines ne peuvent pas tourner à leur meilleur rendement. Et si le niveau d’eau baisse en dessous d’un certain minimum, on peut même arrêter complètement les machines». La consommation en eau des groupes est de 138 m3 /s par groupe d’Inga 1 (58,5 MW) et de 328 m3/s, (178 MW) par groupe d’Inga 2. 5.1. Inga I aligne six groupes et Inga 2, huit en tout. Selon les dires de la SNEL, l’on en est à près de la moitié du ratio exigé.
Mieux vaut prévenir que guérir. Aux grands maux, de grands remèdes, d’ici le mois de mai prochain, la SNEL passerait en mode thermique. «Dans les 45 jours ou deux mois qui suivent la SNEL apportera toutes les machines pour les installer et apporter totalement la solution à ce problème de déficit énergétique », a déclaré le PCA de la SNEL SA, Makombo Monga. «Pour que l’électricité produite avec la centrale thermique soit accessible à tout le monde, le prix doit être le plus bas possible. Il faut obtenir l’exonération du carburant. L’énergie est un problème vital. C’est pour cela que le ministre des Finances était associé à la réunion. Il nous a donné des réponses appropriées. Je pense que dans les jours à venir, la SNEL va présenter tous les dossiers complets et seront appuyés par l’exonération du ministre du Budget », a renchéri le ministre de l’Energie et Ressources Hydrauliques. «La solution existe. Nous demandons à la population de se tranquilliser. Le gouvernement a pris les en main et on va apporter la solution la plus rapidement possible ». En 2015, lorsque le fleuve et ses affluents étaient en proie à l’étiage, la SNEL avait entrepris, selon son DG Eric Mbala, des actions pour le fonctionnement de son réseau Ouest. Il s’agit notamment du désensablement du canal d’amenée, le dragage forcé (dynamique) à travers les turbines, le dragage à l’aide de trois dragues disponibles sur site. A moyen et long termes, il sera notamment mené des études hydrauliques sur base d’un modèle réduit en cours dans le cadre du programme PMEDE, afin de mettre en place la meilleure méthode de désensablement et le programme exact de sa réalisation, ainsi que la construction du 2ème canal d’amenée dont fin travaux prévus en mars 2018. Une année avant l’échéance, la SNEL change complètement de politique pour se lancer à l’énergie thermique, illico presto. Tout porte à croire que le projet a déjà été mûri, ne reste qu’à le matérialiser. Doit alors abandonner le projet Inga III et par ricochet le projet Grand Inga ? La SNEL refuse se prononcer.
NKM
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