L’épiscopat congolais a dénoncé, mardi 7 mars, les manœuvres dilatoires de la majorité présidentielle et du Rassemblement de l’opposition visant à reporter sine die les élections présidentielles prévues cette année, conformément à l’accord du 31 décembre 2016.

Les évêques congolais brisent le silence au regard de l’enlisement de l’accord de la Saint Sylvestre qui prône la cogestion de la transition. « Nous craignons des manœuvres dilatoires pour retarder la mise en application de l’accord du 31 décembre et dans les pires, le mettre dans les oubliettes l’accord » s’est attristé sur RFI, Mgr Fridolin Ambongo, archevêque de Mbandaka-Bikoro et vice-président de la Conférence épiscopale nationale congolaise (CENCO). Il porte un regard particulièrement sévère sur l’univers politique du Congo : « Les politiciens n’ont aucun souci du peuple », lâche-t-il.

Cette prise de position fait suite à une nouvelle fracture créée à l’intérieur de la coalition d’opposition autour de la désignation de Félix Tshisekedi et de Pierre Lumbi, respectivement président de la coalition et président du Conseil des sages. Cette fracture de l’opposition a fait changer d’avis certains dissidents qui proposent Joseph Olengha Nkoy, du parti des Forces Novatrices pour l’Union et la Solidarité (Fonus), à la présidence du Conseil des sages.
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