Les journaux de Kinshasa centrent leurs sujets sur la situation sécuritaire dans les provinces du Kasaï central, Kasaï Oriental, Kasaï et Lomami. La Phare rapporte qu’au cours d’une conférence de presse, l’auditeur général des FARDC a rendu publics les résultats des enquêtes menées dans les provinces du Kasaï central et Kasaï Oriental, à la suite de la diffusion d’une vidéo montrant des hommes présentés comme des FARDC tuant des présumés miliciens Kamuina Nsapu. Selon le journal, la vidéo incriminée était l’œuvre d’un membre des FARDC présent sur les lieux des crimes, qui avait pris soin de faire des copies, dont l’une a été trouvée sur un de ses compagnons d’armes. 


L’authenticité de ces images macabres tend à confirmer aussi celle de l’existence des fosses communes où reposent des victimes de la barbarie de certains éléments des FARDC dans cette partie de la République, conclut le quotidien. En rapport avec cette vidéo, sept suspects, tous éléments des FARDC sont arrêtés et actuellement en détention, indique L’Agence congolaise de presse (ACP). L’agence qui cite le général major Joseph Ponde, auditeur général des Forces armées précise que les sept présumés auteurs de ces massacres sont poursuivis pour crimes de guerre par meurtre, crimes de guerre par mutilation, crime de guerre par traitements cruels inhumains et dégradants, refus de dénonciation d’une infraction commise par des justiciables de juridictions militaires. 

Forum des As qui évoque l’évolution de la situation des miliciens dans le Kasaï Central note que grâce à la mission du vice-Premier ministre chargé de l’intérieur, Emmanuel Shadari, des centaines des miliciens Kamuina Nsapu venus de plusieurs localités se sont rendus aux FARDC à Kananga. Pour le tabloïd, le dialogue et l’esprit d’écoute ont fait taire les armes dans cette partie du pays. L’Avenir ajoute qu’Emmanuel Shadari avec la famille régnante et les chefs coutumiers ont convenu de l’exhumation et de la présentation des restes de feu chef coutumier Kamuina Nsapu, la désignation et l’intronisation de son remplaçant au plus tard cette semaine, suivies des rites coutumiers. Pour le journal, c’est ce chef qui recevra les dons du Gouvernement à cette population meurtrie par plusieurs mois de violences et va œuvrer pour la paix. Au chapitre politique, Le Phare s’intéresse aux négociations politiques à la CENCO et titre: «Rassemblement : les frères ennemis attendus ce lundi à la CENCO».

 Le quotidien précise que cette rencontre va tenter de réconcilier les ailes de Félix Tshisekedi considéré par les évêques membres de la CENCO comme leur unique correspondant au niveau du Rassemblement et de Joseph Olenghankoy, qui a reçu un soutien actif de la Majorité Présidentielle et ses « satellites », lorsqu’il a formulé, en séance plénière, une motion contestant la désignation de Félix Tshisekedi à la Présidence du Rassemblement. Le rapprochement de Félix Tshisekedi avec le camp de Joseph Olenghankoy est indispensable pour permettre au Rassemblement de débattre, en toute sérénité, avec la Majorité présidentielle, des points qui fâchent au niveau de l’arrangement particulier. La Prospérité qui analyse la position du bureau de la CENCO estime que les évêques, partant de leur mission de bons offices, devraient s’interdire de mettre le doigt dans ce conflit, en prenant position pour l’une ou l’autre aile du Rassemblement. 


L’affaire est tellement sérieuse qu’il n’appartiendrait pas à la CENCO de marquer leur préférence pour tel ou tel autre leader, fut-il le fils de Tshisekedi, pour légitimer son aile au détriment de deux autres, conclut le journal. Forum des As qui a accordé la parole à Joseph Olenghankoy, affirme que le président des FONUS ne comprend pas l’empressement injustifié des évêques à déclarer Félix Tshisekedi chef du Rassemblement et seul interlocuteur valable à leurs yeux. Pour Joseph Olenghankoy, la préférence de la médiation, n’a pas résolu le problème lié à la restructuration précipitée du Rassemblement, lequel à ses yeux, reste entier, rappelle le tabloïd. Ce qui fait dire à L’Avenir que la position des évêques divise les chrétiens. L’Abbé Nsholé a notamment et clairement pris position pour une aile du Rassemblement, sans avoir, au préalable, entendu les autres factions dissidentes, explique le journal qui conclut que cette position rompt avec celle affirmée et répétée de l’église au milieu du village.
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