Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté à l'unanimité ce vendredi 31 mars une réduction du nombre de militaires et de policiers de la force de maintien de la paix en République démocratique du Congo.

Aux termes de la résolution qui reconduit la Monusco pour une année supplémentaire, les effectifs de cette force passent d’une capacité théorique de 19 815 membres à 16 215.

Un chiffre toutefois théorique puisque, dans les faits, moins de 500 Casques bleus vont devoir quitter la mission. En effet, la force ne tournait déjà pas à plein régime et était en réalité composée de quelque 3 100 personnes de moins que sa capacité ne le permettait.

Deux experts de l’ONU assassinés

Le vote intervient alors que le pays d’Afrique centrale doit organiser d’ici la fin de l’année des élections très attendues, sur fond d’affrontements et de turbulences politiques.

Les États-Unis de Donald Trump, principaux bailleurs des missions de maintien de la paix sur le continent africain, assureront la présidence tournante du Conseil en avril. Et Washington entend en profiter pour passer en revue l’ensemble de ces missions pour trouver des coupes budgétaires. Le budget qu’allouait Washington à la mission onusienne en RDC était de l’ordre de 1,2 milliard d’euros.

Les membres du Conseil ont par ailleurs rendu hommage vendredi aux deux experts de l’ONU, Michael Sharp et Zaida Catalan, dont les cadavres avaient été retrouvés en début de semaine dans la région du Kasaï central en RDC. Kinshasa affirme avoir lancé une enquête au sujet de ces meurtres.

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres a indiqué que les Nations unies allaient mener, de leur côté, une enquête et qu’elles feraient tout leur possible pour que « justice soit faite ».
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