Depuis quelques mois, les politiques s'invectivent au rythme des transhumances intra opposition, guidées par "des positionnements hautement stratégiques ou des frustrations" sous fond de nominations aux responsabilités d'état.

Entre "trahison", refus "d'avaler son vomi" et "décisions à la hussarde", une nouvelle étape semble avoir été franchie ce vendredi à la dynamique de l'opposition.


L'attaque de Martin Fayulu 


Alors qu'était rendue publique la rencontre entre l'ancien fonctionnaire du FMI et le nouveau premier ministre, Martin Fayulu s'en est pris vertement à son ancien allié au motif qu'il ne supporte plus sa condition dans l'opposition.

"Des gens ne supportent plus de vivre dans la précarité. Nous savions exactement ce qu’ils manigançaient, lui et ceux qui ont été exclus de la Dynamique".

S'en prenant au professeur Matungulu et au premier ministre Tshibala, "dont le gouvernement est et restera illégitime", Martin Fayulu affirme que "c'est la misère qui fait courir certaines personnes derrière les postes". 


"Arrêtez vos goujateries"

En réponse, Freddy Matungulu rappelle, le plus officiellement du monde, "qu'après 22 ans de carrière au FMI", il est à l'abri du besoin, évoquant son "assurance maladie de haute facture à vie et des revenus de retraite confortables, certainement plus propres que ceux du député Martin Fayulu. Ce candidat président dont le programme de gouvernement semble se limiter à des propos injurieux et calomnieux..."

Freddy Matungulu invite son ancien allié à publier "la source et le montant de ses revenus annuels d'hôtelier sans clientèle avérée".


Appel à la dignité et au respect

"Tout cela cache le réel malaise", a dit à TOP CONGO FM, un membre du Rassemblement pour qui, "tout a plutôt démarré avec la restructuration du mouvement qui a fait naître un sentiment de diktat à certains ténors exclus de la prise des options fondamentales à l'avenir du groupe".

Même Martin Fayulu s'y était même opposé et l'avait fait officiellement savoir sur twitter.

"Beaucoup cependant ne s'y plient pas et sont aujourd'hui qualifiés de traitres. Comme si être mouton faisait partie des meilleures qualités d'un opposant qui veut que les choses changent".

Sur TOP CONGO FM, Félix Tshisekedi a réfuté le fait que sa désignation ainsi que celle de Pierre Lumbi "aient été dictées".

Rappelant que toutes les parties avaient été consultées, "la décision a été prise au cours d'une reunion ou tout le Rassemblement était présent".
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top