A quelques heures de la signature de l’Arrangement particulier sous l’égide du Parlement congolais à Kinshasa, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qui a facilité ces discussions affirment avoir reçu l’invitation, mais se dit « empêcher ».
L‘Abbé Donatien Nshole, Secrétaire général de la CENCO affirme que son institution a reçu l’invitation pour prendre part à la signature de l’arrangement particulier ce jeudi au Palais du Peuple à Kinshasa « tard la nuit« , alors que les catholiques avaient un autre rendez-vous « plus important ».
« L’invitation est arrivée tard la nuit, malheureusement on était engagé dans d’autres activités aussi importantes, on ne saura pas être physiquement là. On est vraiment occupé à autres choses importantes« , a dit l’Abbé Nshole, joint au téléphone jeudi le 27 avril par POLITICO.CD.
Le prêtre catholique explique en effet que l’Eglise organise un colloque sur les 60 ans de l’Université Catholique à Kinshasa. « Nous avons tous les représentants de la Commission Justice et paix qui sont ici en session (…) c’est difficile de changer les choses » ajoute l’Abbé Nshole.
L’Abbé Nshola affirme néanmoins que la CENCO ne s’oppose pas à l’initiative du Parlement congolais, mais souhaite que celle-ci soit inclusive. « La présence physique de la CENCO n’est pas indispensable, le plus important pour nous c’est que toutes les parties prenantes se retrouvent et acceptent le texte qui va être signé. Sinon, on rentrera à la case de départ« , estime-t-il.
Ecoutez l’Abbé Donatien Nshole au téléphone avec Litsani Choukran.