Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l'unanimité vendredi 31 mars la résolution 2348 prorogeant jusqu'au 31 mars 2018 le mandat de la MONUSCO. Ce mandat est centré sur deux priorités: la protection des civils et l’appui à la mise en œuvre de l’accord de 31 décembre.


La MONUSCO est chargée de fournir un appui technique et politique à la mise en œuvre de l'accord du 31 d’cembre 2016, «notamment au CNSA [Conseil national de suivi de l’accord], au [futur] Gouvernement d'unité nationale, […] afin de favoriser la réconciliation et la démocratisation et d'ouvrir la voie à la tenue d'élections avant la fin de l'année 2017».


La désignation du Premier ministre, qui doit diriger ce gouvernement, et du président du conseil national de suivi de l’accord constitue le principal point de désaccord entre la Majorité présidentielle et le Rassemblement de l’opposition, qui se sont séparés sans parvenir à se mettre d’accord.


Selon cette résolution, la MONUSCO doit fournir une assistance technique et un soutien logistique au processus électoral, «afin de faciliter le déroulement du cycle électoral, en particulier en engageant un dialogue régulier et portant sur les questions de fond avec la CENI».Pendant cette période, la mission onusienne doit également constater et signaler immédiatement au Conseil de sécurité de l'ONU les violations des droits de l'homme, les atteintes à ces droits et les infractions au droit international humanitaire, y compris celles qui se produisent dans le cadre des élections.
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