
Dans ce communiqué, les quinze membres du Conseil de sécurité notent la nécessité de « l’établissement rapide et inclusif d’un gouvernement d’unité nationale et du Comité national de suivi de l’accord, l’adoption d’une nouvelle loi électorale et la mise en œuvre intégrale des mesures de confiance établies dans le chapitre V de l’accord du 31 décembre 2016, dont certaines doivent encore être appliquées ».
Etant parfaitement informé de la situation dramatique notamment suries violations des droits de l’Homme en RDC, le Conseil de Sécurité interpelle les acteurs politiques congolais et les invite à « surmonter leurs différends afin d’atteindre un consensus et s’attacher en priorité à défendre les intérêts et à assurer le bien-être de leur peuple, en faisant prévaloir l’état de droit et en faisant preuve de retenue et d’esprit de compromis et de dialogue ».
En somme, le Conseil de sécurité soutient qu’en dehors de la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016, tel que conclu au Centre interdiocésain, et de la résolution 2348, la crise congolaise risque d’avoir des conséquences fâcheuses. Autrement dit, jusqu’à preuve du contraire, l’Onu a implicitement tourné le dos au gouvernement Bruno Tshibala; dans la mesure où le Conseil de sécurité dit avoir pris note et non acte de la nomination du remplaçant de Samy Badibanga à la primature d’une RDC en plein tangage. LP