Le député de l’opposition Jean-Claude Vuemba remet en cause la thèse d’une évasion du leader politico-religieux Ne Muanda Nsemi mercredi de la prison de Makala à Kinshasa. A l’aube de l’évasion spectaculaire de plus de 4600 prisonniers du Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), questions et thèses se poursuivent et se contredisent dans la capitale de la République démocratique du Congo. Du côté de l’opposition, le député du Rassemblement dirigé par Félix Tshisekedi, Jean-Claude Vuemba remet en cause la version d’une évasion.

« Quelle a été cette organisation lourdement armée, à faire ces forceps à la prison de Makala? (…) Et le temps que ce mercanariat-là a eu pour faire sortir en premier lieu les dames prisonnières, et commencer à circuler les pavillons (Ndlr: onze au total) C’est la question qu’il faut se poser« , affirme Jean-Claude Vuemba joint au téléphone par POLITICO.CD.

Le député élu du Kongo central, la même province que le député Ne Muanda Nsemi, met en doute l’armement des insurgés, affirmant que le Bundu dia Kongo, ou encore sa branche politique le Bundu dia Mayala n’a jamais été armé. « Bundu dia Kongo ou Bundu dia Mayala n’a jamais été armé autant. Ils n’ont jamais eu d’armements lourds. »



Le député Vuemba se pose également des questions sur les liens plausibles entre cette attaque à la prison centrale et celle d’un commissariat de la police en face du siège de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) le 9 mai à Kinshasa. « Si vous regardez bien l’attaque de la prison, les assaillants ont incendié des camions, un mode opératoire qui n’est pas différent de celui du Commissariat de la Police à Limete, où les autorités ont cherché à accuser l’opposition. Vous comprendrez qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond« , conclut le député Vuemba.
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