Entre la Conférence nationale épiscopale du Congo et la Majorité présidentielle rien ne va plus. Les relations déjà difficiles entre les deux parties se sont détériorées davantage après les fuites dans la presse du rapport de la commission ad hoc sur les cas dit emblématiques (Moïse Katumbi et Jean Claude Muyambo) dans le cadre de la décrispation du climat politique.

Des membres de la MP ont en effet reproché à la Cenco d’avoir violé la confidentialité du rapport dans l’objectif de « gêner ». Ce qui, aux yeux de la Majorité va inutilement accentuer les commentaires négatifs sur les évêques et le processus politique en cours.

Dans un communiqué publié ce vendredi, la Cenco dénonce des allégations « graves et inadmissibles. « [elle] rejette catégoriquement ces allégations portées contre elle et met au défi toute personne qui soutiendrait le contraire », pestent les évêques dans ce document signé par l’abbé Donatien Nshole.

Accusé d’avoir dirigé ce rapport en amont afin de le publier, l’épiscopat rappelle que c’est l’accord global et inclusif qui l’avait mandaté pour examiner certains cas emblématiques et d’en faire un rapport. Rapport dont la primeur a été réservée au chef de l’Etat et une copie remise à Moïse Katumbi, « en qualité de partie concernée », reconnait la Cenco.

Les fuites dudit rapport ont démontré que le dossier de l’ex gouverneur était « vide ». Sa condamnation à 3 ans de prison ainsi que celle de Jean Claude Muyambo ont été qualifiée de « mascarade » par la commission d’enquête provoquant la colère de la majorité.

cas-info-ca

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