Député national et cadre du Rassemblement, Jean-Claude Vuemba s’insurge contre ce qu’il qualifie de « prise d’otage » au siège de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), où des dirigeants de ce parti de l’opposition sont restés assiégés pendant plusieurs heures.



« Même un officier supérieur de la Police est venu demander la levée de cette prise d’otage, mais ces policiers ont refusé disant répondre à un ordre supérieur. Vous avez déjà vus cela où? », se demande l’élu de Kasangulu.

Jean-Marc Kabund, Secrétaire général de l’UDPS et 15 autres membres ont été empêchés de quitter le siège de leur parti pendant plus de 24 heures. M. Kabund a pu s’en aller en début de soirée, mais on ignore le sort des autres membres; alors que la Police de Kinshasa refuse de tout commentaire.



« Ils ont d’abord voulu attribuer un incendie mensonger à l’UDPS, et maintenant, ils veulent installer un climat de terreur dans le pays. Comment peut-on au même moment signer des arrangements au sujet de la décrispation et encercler les sièges des partis politiques; vous refusez même qu’on puisse leur apporter à manger ou à boire. Ca devient quoi à la fin? Que cherche Kabila? Que veut-il finalement?« , s’interroge le député congolais.



L’UDPS a promis une conférence de presse pour « clarifier » cette situation. Cet incident est survenu alors que la police a décidé mardi dernier de sceller le siège du parti d’Étienne Tshisekedi après l’incendie à son commissariat situé en face. Les autorités ont ainsi accusé les militants de l’UDPS d’en être responsables.

« Le peuple congolais n’inspire à ce genre des pratiques. Nous en avons marre. C’est une violation inutile de la démocratie. Je demande à Monsieur Kabila de rouvrir le siège de l’UDPS immédiatement. Que nos compatriotes puissent sortir« , regrette toutefois Jean-Claude Vuemba.
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