Le Front pour le respect de la constitution (FRC) continu de réclamer la présidence du conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre (CNSA).

Dans une interview accordée ce mardi 2 mai à ACTUALITE.CD, Jacques Lungwana, un des secrétaires généraux adjoints du MLC a insisté sur le fait que le Front qui ne compte pas participer au gouvernement devrait prendre la direction de l’organe de contrôle et de suivi de l’accord du 31 décembre.

Comment envisagez-vous la mise en place du CNSA, tenant compte des ambitions des uns et des autres ?

Comme nous l’avons bien souligné lors de la signature de l’arrangement particulier, nous avons tous ces ambitions-là. Mais tout va se concrétiser quand nous allons nous retrouver ensemble.

Le MLC envisage toujours la présidence ?

C’est affirmatif. Parce que nous ne sommes pas du gouvernement. Alors si vous mettez un membre du gouvernement, il va être juge et partie.

Cela ne reviendrait pas à violer l’accord, si le MLC occupe la présidence ?

Je crois que c’est ça qui fait du mal à notre pays. Nous devons être conséquents et corrects envers nous-même. Quand on a confié ça, c’est parce que nous avions notre papa (Tshisekedi) qui était-là, c’est comme ça qu’on a mis ça. Si vous avez suivi l’évolution du dialogue, vous vous rappellerez qu’à un moment nous avions claqué la porte. Mais quand ils nous ont expliqué que c’était pour honorer papa Tshisekedi, dans ce cas nous avions décidé de prendre la vice-présidence. Mais après, nos amis ont encore compliqué les choses pour dire que les trois vice-présidences doivent rester au même niveau. Mais maintenant que le vieux nous a quitté, nous devons remettre les choses en ordre.

Donc il faut rediscuter l’accord dans ce cas ?

Non. Nous savons comment étions-nous arrivés à mettre notre papa (Tshisekedi) à cette place-là. Donc c’est un problème de compréhension. Ne cherchons pas à bloquer le système, l’objectif c’est d’aller aux élections au lieu de chercher à avoir tous les postes.

Le Front se montre déterminé à avoir ce poste, au cas où il ne l’a pas eu, que-ce qui arriverait ?

Au moment opportun nous saurons ce qu’on aura pris comme décision. Nous avons signé l’accord pour permettre à ce que nous puissions aller aux élections. Nous avons déjà perdu quatre mois. Je demande à tout le monde de se mettre ensemble pour sauver le Congo.
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