Les questions relatives à l’accord politique du 31 décembre, à l’organisation des élections en RDC et à la sécurité au Kasai Central ont été au menu de l’entretien de plus d’une heure que le Président de la République a eu ce mardi 30 mai 2017 en son cabinet de travail de la Gombe avec une délégation mixte de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL), de l’Union africaine et des Nations Unies.

M. Georges Chikoti, ministre angolais des Affaires étrangères et représentant la Cirgl, s’est dit très ravi, au nom de la délégation, d’être reçu par le Chef de l’Etat, ajoutant que leur mission s’inscrit dans le cadre de l’accord-cadre entre la RDC et les pays environnants. La délégation est en train d’écouter toutes les parties prenantes et de suivre l’évolution de la situation politique en RDC.

Il a fait savoir que le Président Joseph Kabila leur a fait un briefing « très important » sur tous les sacrifices consentis depuis 2002 par la RDC et a donné plus de détails sur la situation politique actuelle par rapport à l’accord du 31 décembre 2016. Pour rappel, ce texte prévoit la mise en place d’un gouvernement (chose faite) et du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA).

Le ministre Chikoti a indiqué, par ailleurs, que le Président Joseph Kabila leur a parlé de la situation sécuritaire au Kasai central, précisant qu’en ce qui concerne les réfugiés congolais en Angola, il y aura une commission mixte de deux pays pour la consolidation de la paix sur la frontière et à l’intérieur de la RDC.

M. Smail Cherqui, commissaire Paix et Sécurité de l’Union africaine, s’est dit encouragé par les propos du Chef de l’Etat en ce qui concerne la finalisation du processus conduisant aux élections, conformément à l’Accord du 31 décembre. Pour lui, toutes les questions posées ont eu des réponses qui permettent d’être optimistes quant à la suite du processus électoral.

A une question, M. Abdou Abarry, représentant spécial de l’Union africaine en RDC, s’est dit profondément choqué par les dernières sanctions de l’Union européennes à l’encontre de plusieurs personnalités congolaises. Il a estimé que ce n’est pas avec des sanctions qu’on peut résoudre des sujets aussi épineux que ceux auxquels le Congo fait face, ajoutant au passage que l’Union africaine va très prochainement se réunir en vue d’analyser la question et de prendre une position qui irait dans le sens de soutenir la RDC et de s’opposer aux sanctions. La RDC doit être traitée avec dignité, a-t-il conclu.

Jeannot Lusenge
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