Les laïcs catholiques réunis au sein de la Commission « justice et paix » avec les 47 diocèses que compte la République démocratique du Congo, viennent de lever l’option de vulgariser le contenu de l’Accord du 31 décembre 2016 à la base et dans toutes les langues, afin de faciliter la compréhension de tous les fidèles de l’église universelle.

C’est à l’issue de l’atelier réunissant toutes les commissions «
Justice et paix » des 47 diocèses que compte le pays, dont les travaux
ont été ouverts le lundi 24 avril 2017 à l’immeuble Reine de la paix
sis avenue des Huileries clôturé le vendredi 28 du même mois au Centre
Interdiocésain à Gombe.

Cet atelier s’était assigné trois objectifs, à savoir :
l’appropriation de la nouvelle personnalité juridique qui devient
ainsi une asbl ; la mise en place d’un nouveau programme triennal ;
l’appropriation de l’Accord du 31 décembre 2016 en vue de sa
vulgarisation à la base à travers le pays.
La cérémonie a connu trois communications : la présentation du
rapport général des travaux qui se sont déroulés du 24 au 28 avril2017
par le secrétaire exécutif de la Commission justice et paix, le mot de
Monseigneur Fidèle Nsielele, évêque de Kisantu et président du conseil
d’administration de la Commission.
On rappelle qu’au cours de ces assises, les laïcs catholiques ont
tenu à répliquer aux nombreuses critiques dont l’église était l’objet
de la part des acteurs politiques de la majorité et alliés, à l’issue
de la dernière déclaration de la CENCO (Conférence épiscopale
nationale du Congo) dénonçant la violation de l’Accord de la Saint
Sylvestre placée sous sa médiation, avec notamment la nomination du
premier ministre Bruno Tshibala.
A l’ouverture des travaux, le secrétaire exécutif, le révérend père
Clément Makiobo, avait tenu à expliquer les missions assignées à la
commission. Hormis la vulgarisation de l’évangile, la commission
laïque « justice et paix » a aussi la mission de vulgarisation des
valeurs sociales. A ce propos, la commission a fait savoir qu’elle ne
peut pas baisser la garde en ce moment où les principes fondamentaux
de la société sont bafoués, où le mensonge prend le dessus sur la
vérité, où les droits élémentaires sont foulés aux pieds, où les
défenseurs ou acteurs de la justice et paix sont contraints de se
taire. Avant de déclarer que les chrétiens catholiques sont des
citoyens comme tout le monde. D’où ils ont droit à la parole, ne
peuvent pas se laisser intimider dans leurs droits. Malgré les
critiques qui fusent de partout après la prise de position de l’église
face à la situation politique de l’heure, cela ne peut jamais les
fléchir. Au contraire, ils continuent sans désemparer leur campagne de
vulgarisation des valeurs sociales.
Raison pour laquelle ces assises qui ont rassemblé les représentants
des 47 diocèses était placée sous le signe de l’écoute des autres, des
cris du peuple congolais qui a tant espéré dans l’Accord de la saint
Sylvestre, l’écoute des faibles qu’on tue en silence au Grand Kasaï,
dans les Kivus, ainsi que dans différents quartiers et villages à
travers le territoire national, sans oublier des enlèvements et autres
violations des droits humains qui se commettent presqu’au quotidien.
Pour sa part, Mgr Fidèle Nsielele a exprimé son regret de constater
que les acteurs politiques ont combattu l’application de l’Accord du
31 décembre 2016 dans lequel le peuple avait placé son espoir.
Dom
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