L’Union Européenne a sanctionné lundi neuf officiels congolais à qui il est reproché « d’entraver la démocratie » et de participer à la « politique répressive du gouvernement » et de violation des droits de l’homme » notamment dans les provinces du Kasaï, au centre du pays.




Ces responsables dont les noms circulaient depuis quelque temps sur internet sont : Lambert Mende, ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Emmanuel Ramazani Shadary, vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, Evariste Boshab, ancien vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Kalev Mutomb, administrateur général de l’Agence nationale de renseignement (ANR), Alex Kande, gouverneur du Kasaï central, Jean-Claude Kazembe, gouverneur du Haut-Katanga, Erick Ruhorimbere, général des FARDC, Muhindo Akili Mundos, général des FARDC et Gédéon Kyungu, un chef milicien censé être en résidence surveillé à Lubumbashi.




Toutes ces personnalités sont désormais visées par une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’Union européenne et un gel de leurs avoirs.




Pour sa part, le gouvernement congolais a promis une « réponse appropriée » à ces sanctions de l’Union européenne.




L’Union européenne avait déjà pris, le 12 décembre 2016, des mesures analogues contre 7 autres officiels de la RDC, rappelle-t-on.
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