*Au nom de la CIRGL et de l’UA, le ministre angolais des Affaires étrangères se déclare choqué.
* La CCU de Mende fustige le diktat de l’UE, Evariste Boshab affirme n’avoir pas été entendu.
L’onde choc des restrictions de l’UE à l’encontre de certaines autorités politiques et militaires rd congolaises dépasse les frontières nationales. En témoigne cette réaction du ministre angolais des Affaires étrangères. Georges Chikoti s’est délesté de la langue de bois diplomatique pour déclarer que lui, la CIRGL et l’UA sont choqués par les sanctions imposées par l’UE à neuf personnalités congolaises.

Le chef de la diplomatie angolaise soutient qu’ « on ne peut pas résoudre les problèmes congolais avec le recours aux sanctions précoces. L’UA va se réunir pour analyser et prendre une position qui irait dans le sens de soutenir la RDC et s’opposer à ces sanctions. »
Au niveau national, en attendant une réaction qualifiée de « forte » du Gouvernement congolais, il nous revient qu’Evariste Boshab, ancien vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et sécurité, a réagi à la fois comme nationaliste, théoricien et praticien du droit de haut vol. Ce membre éminent de la kabilie voit dans la croisade des 27, une espèce de poursuite de la colonisation. Le professeur de droit et avocat de renom brandit l’incontournable principe du contradictoire. En terme moins juridique, Evariste Boshab se plaint à juste titre d’avoir été condamné sans avoir été entendu.
Parti de Lambert Mende, la Convention des Congolais unis, CCU, n’est pas en reste. Puisqu’il fustige ce qu’il considère comme le diktat de l’Union européenne. Occasion pour ce parti d’obédience lumumbiste d’engager les Congolais « à faire échec à cet éternel recommencement de la marginalisation de la souveraineté nationale en rejetant et en condamnant la deuxième série de sanctions ciblées européennes ».
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