L’université du CEPROMAD prend date avec l’Histoire. Vendredi 16 juin, elle a vibré au rythme d’une double cérémonie marquée notamment par la présentation de l’ouvrage intitulé : "Is God a white man ? " traduisez "Dieu est-il un homme blanc ?" du Pr Sud-africain Victor Phume et le lancement du programme d’entrepreneuriat et incubateur. Ce dernier est l’œuvre de la faculté de Management et Sciences économiques.

La cérémonie, présidée par le Recteur du CEPROMAD, le Pr Oscar Nsaman-O-Lutu, a connu la participation de plusieurs invités dont des pasteurs, des professeurs, des étudiants de différentes universités de la capitale.
Pour présenter l’ouvrage, le Pr Nsaman et les autres intervenants sont partis des questionnements sur la relation entre Dieu et les deux races, à savoir les Noirs et les Blancs.
Pourquoi les Noirs sont-ils complexés ? Pourquoi ne croient-ils pas en eux ? Pourquoi n’y a-t-il que des blancs qui trônent au hit-parade des richesses ? Est-ce que Dieu est-il un Blanc ? L’auteur de l’ouvrage a émis l’hypothèse selon laquelle si Dieu est le succès des succès, le riche des riches, est-ce qu’il n’y avait pas d’apôtres noirs autour de Jésus qui pouvaient bien entendre le message de Dieu pour bien le transmettre aux Noirs, afin que ces derniers réussissent au même titre que les Blancs ?
Des pasteurs présents à cette journée scientifique ont essayé chacun de répondre à ces questionnements. Dans leurs interventions, tous se sont accordé, en s’appuyant sur des versets bibliques, qu’il y a eu bel et bien des apôtres noirs autour de Dieu. Les Actes des apôtres 10:38 ou l’évangile de Mathieu 1:14, font foi selon ces serviteurs de Dieu. Ils soutiennent que les Noirs africains auraient même contribué à la protection de Jésus Christ dès son enfance. Ce qui prouve qu’il a existé des Noirs autour de Dieu. Pour eux, Blancs comme Noirs, tous ont les mêmes chances de réussite, mais ce qui ferait échouer l’homme noir c’est le manque d’information ou le retard avec lequel l’information lui arrive.
Il a été démontré que devant Dieu, l’homme noir et l’homme blanc ont les mêmes droits, avantages…bref, sont traités de la même manière.
"Devant Dieu, il n’y a pas de privilèges pour l’homme blanc au détriment de l’homme noir", a affirmé le Pr Nsaman, appuyé par certains hommes de Dieu présents dans la salle.
Le Recteur de l’Université du CEPROMAD en a profité pour appeler les serviteurs de Dieu à la créativité et à l’innovation. Il leur demande de pouvoir créer des emplois, tout en partant de la croyance pour fabriquer des richesses. "A travers l’utilisation rationnelle des dîmes par exemple, l’église peut penser à comment créer des richesses à travers quelques activités commerciales au sein des paroisses", a-t-il conseillé.
Pour ce qui est du lancement du programme d’entrepreneuriat et incubateur, les professeurs Joshua et Namegabe ont dit ce qu’il fallait savoir.
Le premier a axé son allocution sur comment devenir entrepreneur ou chef d’une entreprise, quelles sont les stratégies pour y arriver. Tandis que le second s’est appesanti le terme "Incubateur" qui n’est rien d’autre dit-il, qu’une ou des personnes qui peuvent aider un entrepreneur à achever son projet lorsqu’il est limité.
Spécialiste en stratégie d’entreprise, le Pr Joshua a fait savoir que l’entrepreneuriat est à l’origine de toute organisation créée. "On ne crée pas une entreprise parce qu’on a beaucoup d’argent. Créer c’est d’abord au niveau mental. D’où, il faut avoir une idée de créativité au départ, un projet", a-t-il fait observer. Le Pr Joshua a ainsi recouru à l’expérience de BRICSAM pour pousser les RD-Congolais à se lancer dans l’entrepreneuriat. BRICSAM est un groupe de pays dits émergents au début du XXIème siècle, composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine, d’Afrique du Sud et du Mexique. A en croire l’enseignant, en 40 ans, ces pays ont pu se développer avec une forte croissance économique, grâce à l’esprit d’entrepreneuriat.
Le dernier orateur à parler, le journaliste Kapayi de Les Points Saillants, a exposé sur "La communication médiatique, fer de lance du déviationnisme positif. " Il a expliqué comment on peut arriver à communiquer des méthodes où idées copiées ailleurs en utilisant le déviationnisme positif qui n’est rien d’autre qu’une façon de faire autrement ce qu’on a pris ailleurs.
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