L’Agence pour le développement et la promotion du projet Grand Inga (ADPI) a demandé aux groupements d’entreprises chinois et espagnols de proposer une offre unique pour la construction du barrage d’Inga 3. Il s’agit du groupe d’entreprises chinoises dirigé par China three gorges corporation et le groupe BTP espagnol avec à sa tête l’entreprise ACS. Ce processus pourrait retarder les travaux dont le début était annoncé en 2017.

L’ADPI, organisme créé en octobre 2015 et rattaché à la présidence de la république, avait avancé l’échéance de 2021 pour la livraison des premiers mégawatts.

Une fois terminé, Inga 3 devra produire 4.800 MW dans un pays où moins de 10% de la population a accès à l’électricité. Une situation qui ne devrait pas beaucoup changer. Une dépêche de l’AFP révèle que l’Afrique du Sud a en effet « signé une option préférentielle pour récupérer 2.500 MW et la majeure partie du reste de la production est censée aller vers les groupes miniers du Katanga handicapés dans leurs activités par une pénurie chronique d’énergie ».

Dans un communiqué publié en juillet 2016, la Banque mondiale (BM) avait suspendu son assistance technique et financière au projet Inga III. La BM reprochait notamment au gouvernement congolais d’avoir nommé à la tête de ce projet une autorité qui dépend directement de la Présidence de la république.

Le financement de la banque mondiale au projet Inga III s’élevait à environ 73,1 millions USD pour un projet dont l’exécution bénéficie de l’appui financier de plusieurs partenaires et le coût global évalué à 12 milliards USD.
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