Selon des sources, Orange et Entreprise Télécom, deux entreprises françaises opérant dans le secteur des télécommunications en RDC se livreraient à un tour de passe-passe. Ces sources rapportent qu’Entreprise Télécom, recrutée par le Gouvernement congolais pour lutter contre la fraude sur les communications internationales entrantes, couvrirait Orange RDC.

L’Entreprise Télécom aurait accusé tous les autres opérateurs de fraude, exception faite d’Orange RDC. Ce qui n’est pas sans provoquer la colère des autres opérateurs concurrents du secteur notamment Airtel, Vodacom et Africell, jetés en pâture.
Ces dernières sociétés disent ne pas " comprendre aujourd’hui que cet opérateur, qui a plus de fréquences que tous les autres, et, un parc d’abonnés aussi immense, déclare un chiffre d’affaires si minime… ".
Très vite, le rapport préliminaire dressé par la firme française Entreprise Télécom sur la fraude dans le secteur des télécommunications fait débat. Et pour cause, l’absence sur cette liste de l’entreprise Orange RDC, un des majors opérant sur le marché local des télécommunications, pendant que tous les autres opérateurs sont accusés de "fraude massive."
De quoi susciter la curiosité des concurrents et de certains spécialistes du secteur. Ces derniers, selon des sources, crieraient à une complaisance entre les deux entreprises françaises, accusées à leur tour de se livrer à un tour de passe-passe !
Selon une correspondance de l’ancien ministre des PTNTIC, Ami Ambatobe, cité par les mêmes sources, le rapport dressé par Business Company Consulting (BCC) accuserait Airtel, Vodacom et Africell d’une fraude d’environ 20 millions de dollars dans leurs déclarations bimensuelles du chiffre d’affaires auprès de l’administration des postes et télécommunications. " Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, Orange qui venait de racheter Tigo il y a près d’une année ne figure pas sur cette liste. "
Selon un expert du secteur qui sonne l’alerte, "Orange est soit un excellent élève de la bonne gouvernance, ou il y a tout simplement complaisance dans le travail fait par l’entreprise Télécom et son représentant local, BCC." Une thèse confirmée, selon des sources, par des déclarations de chiffres d’affaires faites par Orange entre novembre 2015 et février 2017.
Elles expliquent que de l’analyse de ces déclarations, il ressortirait clairement que depuis que l’opérateur français a acquis Tigo, son chiffre d’affaires n’aurait pas augmenté de plus de 5%. Ses déclarations seraient restées pratiquement les mêmes avant et après le rachat de Tigo, alors que le parc d’abonnés aurait été multiplié par deux.
A en croire ces sources, "tous ces éléments démontrent le caractère partial du travail réalisé par l’Entreprise Télécom, vivement attaqué aujourd’hui par les opérateurs incriminés et dont l’image a été sérieusement écornée. "
Pour le patron de BCC qui s’expliquait il y a peu lors du passage du ministre Emery Okundji dans les installations de l’Entreprise Télécom, l’absence d’Orange dans ce rapport est due aux disfonctionnement techniques. Selon lui donc, la fusion entre Orange et Tigo n’a pas permis à l’opérateur français d’être à jour dans l’envoi de CDRs.
Ainsi, depuis début juin, les données ont commencé à arriver et seront bientôt analysées. Une explication qui ne tiendrait pas debout selon un expert consulté : "Comment expliquer qu’Orange ne soit pas en mesure d’envoyer les CDRs alors que le switch était fonctionnel ? C’est une raison pas du tout fondée". Dans le secteur, l’esprit de syndicat semble avoir volé en éclat. Chacun se concentre sur son sort et prépare ses moyens de défense. Ben
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