Fini le régime de gestion en mode crédits provisoires qui a gouverné la République Démocratique du Congo pendant plusieurs mois. De Lubumbashi, capitale provinciale du Haut Katanga, où il séjourne, le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, a promulgué, samedi 24 juin dernier, la loi de finances 2017. C’est au travers les antennes de média d’Etat, la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) que le public a été informé de l’Ordonnance portant promulgation du Budget, exercice 2017. En effet, depuis le dernier trimestre du Gouvernement Matata Ponyo jusqu’à Bruno Tshibala, peu avant cette promulgation, en passant par Samy Badibanga (4 mois de règne), la RDC, pays-continent, a fonctionné grâce aux crédits provisoires. Il ne serait pas exagéré de dire que le pays a fonctionné au ralenti. Les frais de fonctionnement comme ceux d’investissements étaient hypothétiques.

De leur côté, les fonctionnaires de l’Etat attendaient de pieds fermes cette loi de finances 2017, avec le réajustement de leur salaire désormais applicable au taux parallèle de 1.425 Francs congolais. Pour rappel, ce budget est évalué à 11.301.343.655.581 FC soit (7. 783.294.528, 637052 USD). Les recettes proviennent du budget général en raison de 10.013,4 milliards des Francs congolais et du budget annexe et comptes spéciaux de 1287,9 milliards des FC. Par ailleurs, le chef de l’Exécutif Central, Bruno Tshibala, avait fait remarquer que ce projet trouvera des ressources grâce à la moralisation de la vie publique, à la lutte contre la corruption, la fraude, l’évasion fiscale et douanière et aux sanctions sévères contre les corrompus. Il avait souligné que FC 1.169 milliard sont prévus dans ce budget pour l’organisation des élections entendues fin 2017. Dans une même proportion de chapelets de bonnes intensions, la population, qui est fatiguée d’entendre des discours des politiciens, tient Bruno Tshibala à l’œil. C’est son vécu quotidien qui, pour elle, est la priorité. Devant la représentation nationale, le Premier ministre avait promis d’appliquer rigoureusement ‘’une politique de la dépense publique basée sur la dépense qualitative et le respect de la chaîne des ‘’dépenses’’. A l’en croire, l’ambition du gouvernement est de réduire le chômage, d’arrêter la dégradation de la vie des Congolais, d’étendre la couverture de la protection sociale et l’augmentation de l’enveloppe de la rémunération. Comparé aux 4, 5 milliards de dollars américains proposés par Matata Ponyo, alors Premier ministre démissionnaire, le projet actuel de budget a l’air d’être réaliste. Mais, l’action du Gouvernement sera inéluctablement jugée par des actes, soutiennent bon nombre des Congolais.
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