L’attaque des positions des FARDC dans la ville de Beni, jeudi, s’est soldée par la mort des six miliciens Maï Maï et deux capturés, a déclaré le maire de cette ville, Jean Edmond Masumbuko Bwanakawa Nyonyi, au cours d’un point de presse tenu quelque temps après la déroute des assaillants.
Ces hommes, porteurs d’armes à feu et d’armes blanches, ont tenté de pénétrer au centre-ville de Beni à partir des collines de Kalongo, à l’Est, avant d’être défaits par les forces loyalistes appuyées par les Casques bleus de la MONUSCO.
Dans leur fuite, les assaillants ont désespérément lancé une bombe dans la concession de l’Institut Bungulu-Beni qui sert de centre de passation des épreuves de l’Examen d’Etat, blessant neuf élèves finalistes dont six sont dans le coma à l’Hôpital général de référence de Beni, a déclaré le maire de Beni.
Les forces régulières procèdent actuellement à un ratissage, a indiqué le maire, qui a appelé la population à la vigilance en dénonçant toutes personnes suspectes dans la ville.
L’attaque de Beni-ville intervient cinq jours après celle de la bourgade de Kabasha, à 20 km du centre-ville, sur la route Beni-Butembo, qui s’est soldée par 13 miliciens tués et 7 capturés et plusieurs bléssés, selon le bilan dressé mercredi par le commandement de l’opération Sukola I, rappelle-t-on.


La situation à Beni sous contrôle des FARDC
Le commandant de la 34ème région militaire et des opérations Sokola 1 Sud, le général Fall Sikabwe, a déclaré jeudi que la situation est sous le contrôle de l’armée à Beni, où les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) font face à une nouvelle rébellion constituée par une coalition de groupes armés parmi lesquels le M23.
Les assaillants ont d’abord attaqué une position de l’armée à Kalau et Rwangoma, avant de pénétrer dans la partie de la ville où se situent la mairie, l’auditorat militaire, la police, le parquet et la prison des femmes de Beni.
L’objectif des assaillants étaient  de libérer des présumés responsables et collaborateurs des rebelles ADF détenus dans les cachots des services de sécurité. Les Casques bleus de la MONUSCO sont intervenus pour appuyer les FARDC  en vue de repousser cette attaque qui a perturbé le déroulement des épreuves de l’Examen d’Etat dans certaines écoles de la ville.  Selon les sources scolaires, le tir d’une arme lourde a touché un centre d’examen à l’Institut Bungulu dans la commune de Beu, faisant 3 blessés.
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