A quelque six mois des élections, la plateforme électorale, Alternance pour la République (AR) entérine son choix d’il y a une année. A savoir celui de soutenir la candidature de l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga, Moïse Katumbi, à l’élection présidentielle à venir.

« Moïse Katumbi reste et demeure le candidat de l’Alternance pour la République à la prochaine présidentielle. Et aucune raison de droit ou de fait ne fait obstacle à cette candidature… », a affirmé le Coordonnateur de l’AR, hier mercredi 5 juillet, à l’issue de deux jours de travaux d’atelier de la plateforme à Kinshasa.
Delly Sessanga déplore, dans la déclaration finale, l’acharnement du pouvoir contre l’ancien gouverneur du Katanga. Pour lui, le débat sur la nationalité de Katumbi, n’est qu’une stratégie du régime en place destinée à empêcher la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle. « Après l’affaire de mercenaires, l’affaire Stoupis, voici la nouvelle trouvaille de la Majorité qui est celle de la double nationalité imputée à notre candidat pour l’empêcher d’être candidat à la prochaine élection présidentielle…. », explique le Coordonnateur de l’AR.
A ce sujet, la plateforme fait cette mise au point : « Moïse Katumbi est Congolais et n’a rien à démontrer en ce qui concerne sa nationalité congolaise d’origine. Il a été élu avec les plus grands suffrages aux élections législatives de 2006, le député le mieux élu de la République, et qui a présidé à la destinée de la province du Katanga pendant près de 7 ans… »
Pour Delly Sessanga, il est donc assez curieux qu’aujourd’hui qu’on remette sur la table cette question. A cet effet l’AR « met en garde les pêcheurs en eau trouble qui se hasardent dans les zones dangereuses… ». L’élu de Luiza rappelle que la question de la nationalité a été au cours de dernières années au cœur des conflits qui ont déchiré la RDC. « Ceux qui aujourd’hui agitent la boue sont en train de remuer cette question. Sont-ils désormais prêts, après avoir sollicité depuis plusieurs années, un moratoire à la suite de la motion de José Makila de passer maintenant au crible la nationalité de tous les officiers supérieurs et généraux des FARDC et de la PNC, des sous officiers ainsi que des cadres dans l’administration publique, et dans les institutions publiques pour établir la nationalité des uns et des autres ? », demande le député national Delly Sessanga.
Ce dernier menace, par ailleurs, de publier, si la MP persiste dans son schéma, la liste de ceux qui détiennent réellement la double nationalité, qui assure-t-il, seraient très nombreux parmi les personnalités du Régime.

« PAS UN JOUR DE PLUS EN CE QUI CONCERNE LA FINALISATION DU FICHIER ELECTORAL »
L’Alternance pour la République, invite la CENI à vite finaliser le fichier électoral et à publier sans délai un calendrier électoral.
« Nous n’accepterons aucun jour de plus en ce qui concerne la finalisation du fichier électoral. Nous demandons à la CENI de démarrer sans délai l’enrôlement au Kasaï afin de finaliser les opérations d’enrôlement », déclare le président de l’Envol. A l’occasion, le Coordonnateur de l’AR appelle le peuple congolais à se tenir prêt, pour qu’en cas de non publication du calendrier électoral ou de non finalisation du fichier électoral, une pression soit exercée.
« Et puisque nous voulons des élections libres démocratiques et apaisées l’AR en appelle à la décrispation générale de la situation politique et appelle le pouvoir à libérer sans conditions les détenus et les prisonniers politiques que sont Franck Diongo, ainsi que le bâtonnier Jean-Claude Muyambo. »
L’AR rappelle son attachement à l’Accord du 31 décembre 2016, notamment la préservation des acquis découlant de toutes les parties prenantes à savoir : l’interdiction d’organiser un référendum ou la révision constitutionnelle pendant la période préélectorale, pas de troisième mandat au président Joseph Kabila et la tenue des élections au 31 décembre 2017 au plus tard. « Au 31 décembre 2017, s’il n’y a pas élections, nous n’accepterons aucune excuse. Nous demanderons à notre peuple de s’associer à l’AR dans le cadre de la Constitution pour une alternance démocratique », souligne-t-il.
Il exhorte, cependant, la Communauté internationale, le moment venu, d’être aux côtés du peuple congolais, en vue de l’accompagner pour une alternance démocratique au pays.
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