*Le président de la CENI n’a toutefois donné la date précise du début de l’opération.

Le président de la CENI, Corneille Nangaa, en séjour à Kananga, a confirmé le démarrage "dans quelques jours " de l’opération d’enrôlement et d’identification des électeurs. Rassuré par le gouverneur intérimaire, Justin Milonga, le président de la Centrale électorale estime que la situation sécuritaire permet désormais de débuter l’opération de la révision du fichier électoral dans cette partie du pays. Plus précisément dans les territoires de Luiza, Kananga-ville, Tshimbulu, Dibaya, Kazumba, Demba et Dimbelenge. Cependant, Corneille Nangaa n’a pas fixé la date précise du début de l’opération.

Si l’annonce du début de cette opération met du baume au cœur des Kasaïens, il se pose un problème. L’objectif final étant le renouvellement du fichier électoral sur fond de nettoyage et de fiabilisation. Le renouvellement du fichier électoral à entamer par la CENI ne saurait s’achever, même dans le meilleur des cas, en un mois. Ce qui veut clairement dire que convoquer le corps électoral en septembre, serait illusoire.
S’expliquant en son temps sur la question, le président de la CENI avait indiqué que le nettoyage complet du fichier électoral demande du temps, plus d’une année au minimum. Après il faut attendre que la loi sur la répartition des sièges soit votée. Il devient donc très improbable d’organiser les élections en décembre.
L’urgence pour le moment, si l’on veut rester en accord avec la loi, est de reconstituer d’abord le corps électoral, ce à quoi s’attèle la Ceni depuis le 31 juillet 2016. La classe politique doit laisser la CENI finaliser son travail.
C’est pourquoi certaines voix s’élèvent pour déconseiller la politique de l’autruche. Et donc il appartient à l’ensemble de la classe politique concernée par les élections de se mettre autour d’une table via la tripartite avec la CENI. Ce, pour dégager un calendrier aussi réaliste que consensuel plutôt que d’investir dans la politique du pourrissement. Une politique qui pourrait déboucher sur une crise dont personne ne pourrait prévoir les conséquences d’autant que le fait aggravant que constitue le front social, ne fait qu’empirer. Un processus désormais "impossible" à finaliser avant le 30 septembre, délai constitutionnel pour la convocation de l’électorat.
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