*L’Union des Démocrates Socialistes (UDS), après avoir examiné la mise en œuvre de l’Accord du 31 Décembre 2016, estime que la responsabilité de son application incombe totalement et entièrement au Rassemblement qui s’est éclaté en deux ailes avant son exécution. L’UDS invite, par conséquent, les deux factions du Rassemblement à mettre fin à leur crise interne, avant de rejeter la responsabilité sur d’autres acteurs politiques nationaux et de chercher des boucs-émissaires ailleurs. L’UDS, constatant malheureusement que, même s’il est respecté et appliqué maintenant, l’Accord de la Saint Sylvestre a une durée de vie limitée dans le temps et dans l’espace.

Vite de nouvelles consultations !

Voilà pourquoi, l’UDS propose la convocation de nouvelles consultations nationales en vue de mieux préparer les prochaines échéances électorales et de jeter les bases solides d’une vraie démocratie dans notre pays. L’UDS propose que les nouvelles consultations nationales soient différentes du chaotique conclave de la Cité de l’Union Africaine sous le pilotage de Monsieur Edem KODJO et des problématiques Négociations Directes du Centre Interdiocésain sous la médiation de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). Ces nouvelles consultations nationales devraient réunir toutes les forces politiques et sociales congolaises sans exception en vue d’éviter la bipolarisation entre le pouvoir et l’opposition, laquelle a présenté ses limites.

Nouvelle Constitution ?

A l’en croire, ces nouvelles consultations nationales projetées auront la charge de mettre en place les institutions de transition à tous les niveaux, du gouvernement central aux secteurs, à l’exception de la Présidence de la République qui n’est pas vacante ; de bien préparer les futures élections générales et de former une Commission constituante devant rédiger la nouvelle Constitution.

Le parti cher au Président Crispin Kabasele Tshimanga a publié, hier mardi, une déclaration politique dans laquelle l’UDS aborde l’essentiel des questions politiques nationales qui font l’actualité. A toutes ces questions, l’Union des Démocrates Socialistes (UDS) fait des propositions qu’elle juge capable de faire sortir notre pays de la crise actuelle.de l’heure.

Ainsi, l’UDS propose la tenue de nouvelles consultations nationales pour bien préparer les élections générales et jeter les bases solides de la démocratie dans notre pays, préconise une réforme électorale avec la suppression de la proportionnelle et l’institution du mode uninominal à majorité simple et milite, enfin, pour la rédaction de la nouvelle Constitution, de la moralisation de la vie politique nationale, de l’ingérence &étrangère, de la protection de la monnaie nationale. Dans cette édition, découvrez, in extenso, cette déclaration signée par M. François Mabilama Wila, le Porte-parole de l’UDS et Secrétaire Général Adjoint chargé de la Communication et des Médias.

LPM



Déclaration politique de l’UDS

L’Union des Démocrates Socialistes, en sigle UDS, a réuni, le samedi 8 juillet 2017 à Kinshasa, son Comité Directeur, sous la direction de son Président National, M. Crispin KABASELE TSHIMANGA, Coordonnateur National du Groupe des Partis Indépendants (GPI).

Au cours de ses assises, le Comité Directeur de l’UDS a fait un tour d’horizon de la situation politique générale du pays et a abordé aussi les enjeux de l’heure. A l’issue desdits travaux, l’Union des Démocrates Socialistes (UDS) fait la présente Déclaration Politique.

L’Union des Démocrates Socialistes (UDS) renouvelle son indéfectible attachement au Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, et Lui demande de bien vouloir poursuivre inlassablement ses efforts pour la résolution de l’actuelle crise politico-économico-sociale qui frappe de plein fouet, la République Démocratique du Congo.
L’UDS prie également le Président de la République, Chef de l’Etat, de tout mettre en œuvre pour que la réconciliation nationale soit effective avec la participation de toutes les filles et de tous les fils du pays à la gestion de la chose publique en cette période, afin de consolider la cohésion nationale qu’il a tant recherchée, en prenant des mesures appropriées sans se laisser distraire par les ennemis internes et externes du Peuple congolais.

L’Union des Démocrates Socialistes (UDS) se félicite du lancement du Groupe des Partis Indépendants, en sigle GPI, une nouvelle plateforme politique créée à l’initiative de son Président National, M. Crispin KABASELE TSHIMANGA, qui en est le Coordonnateur National. Elle reste convaincue que cette nouvelle plateforme politique va soutenir sans réserve l’action du Président de la République, Chef de l’Etat, et s’engager dans la rénovation de la politique congolaise actuellement plombée.
De l’avenir de l’Accord du 31 Décembre 2016
L’Union des Démocrates Socialistes (UDS), après avoir examiné la mise en œuvre de l’Accord du 31 Décembre 2016, estime que la responsabilité de son application incombe totalement et entièrement au Rassemblement qui s’est éclaté en deux ailes avant son exécution.
L’UDS invite, par conséquent, les deux factions du Rassemblement à mettre fin à leur crise interne avant de rejeter la responsabilité sur d’autres acteurs politiques nationaux et de chercher des boucs-émissaires ailleurs.

L’UDS, constatant malheureusement que, même s’il est respecté et appliqué maintenant, l’Accord de la Saint Sylvestre a une durée de vie limitée dans le temps et dans l’espace, propose la convocation de nouvelles consultations nationales en vue de mieux préparer les prochaines échéances électorales et de jeter les bases solides d’une vraie démocratie dans notre pays.
L’UDS propose que les nouvelles consultations nationales soient différentes du chaotique conclave de la Cité de l’Union Africaine sous le pilotage de Monsieur Edem KODJO et des problématiques Négociations Directes du Centre Interdiocésain sous la médiation de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). Ces nouvelles consultations nationales devraient réunir toutes les forces politiques et sociales congolaises sans exception en vue d’éviter la bipolarisation entre le pouvoir et l’opposition, laquelle bipolarisation a présenté ses limites.
Les nouvelles consultations nationales projetées auront la charge de mettre en place les institutions de transition à tous les niveaux, du gouvernement central aux secteurs, à l’exception de la Présidence de la République qui n’est pas vacante ; de bien préparer les futures élections générales et de former une Commission constituante devant rédiger la nouvelle Constitution.
De la nouvelle Constitution
L’Union des Démocrates Socialistes (UDS) fait remarquer que l’actuelle Constitution du 18 Février 2006, devenue désuète, est régulièrement violée par tous les acteurs politiques, y compris ceux de l’Opposition.
L’UDS stigmatise l’attitude combien versatile de l’Opposition congolaise et de la CENCO qui, lors du référendum constitutionnel de 2005, avaient fait campagne contre l’actuelle Constitution dont ils demandaient le rejet pour la simple raison qu’elle ne répondait pas, selon eux, aux aspirations profondes du Peuple congolais.

Curieusement, ils en sont devenus maintenant des farouches et ultimes défenseurs.

En conséquence, l’UDS réclame la rédaction d’une nouvelle Constitution adaptée aux réalités sociales et culturelles congolaises, fruit de l’intelligentsia congolaise, et rédigée par une Commission constituante mise en place lors de nouvelles consultations nationales.

La rédaction de la nouvelle Constitution devra faire appel aux représentants de toutes les couches de la population et des experts nationaux multidisciplinaires.

Du report des élections et de la réforme électorale
L’Union des Démocrates Socialistes (UDS), se basant sur des expériences malheureuses, douloureuses et regrettables des élections de 2006 et de 2011, demande le report pur et simple de toutes les élections pour permettre à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), de préparer les futures échéances électorales dans de bonnes conditions et sans précipitation.
L’UDS fait remarquer, par ailleurs, que la question électorale est, contrairement à une fausse opinion répandue dans notre pays, éminemment politique. Elle devient technique dès lors que la centrale électorale exécute les options levées par les politiques.

L’UDS, tirant les leçons des élections passées, exige la suppression pure et simple du mode proportionnel qui a favorisé la fraude électorale et la corruption des agents de la CENI, n’a pas permis certaines tribus et ethnies congolaises d’être représentées à l’échelon provincial et au niveau national, et a fait élire des gens qui ne se sont pas comportés comme des véritables relais d’autres coins et localités de leurs circonscriptions électorales respectives.
L’UDS propose la réalisation d’un découpage électoral différent du découpage territorial administratif en vue de doter le pays des circonscriptions électorales à un siège pour toutes les élections provinciales et nationales, à l’exception des sénatoriales et de la présidentielle.
L’UDS soutient la création des circonscriptions électorales à un siège afin d’instituer le mode uninominal à majorité simple en lieu et place de la chaotique proportionnelle qui n’a pas répondu aux attentes de notre Peuple.
L’UDS demande également la suppression des centres de compilation à tous les niveaux en faveur de l’unique centre de compilation installé au siège de la CENI, rendant ainsi l’autonomie aux bureaux de vote qui doivent transmettre directement les résultats électoraux au Centre national de compilation sans passer par des intermédiaires.
De la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics
L’Union des Démocrates Socialistes (UDS) s’étonne que les différents Gouvernements centraux mis en place, de février 2006 à ce jour, soient laxistes et complaisants dans la lutte contre la corruption devenue endémique et le détournement des deniers publics, favorisant en conséquence l’enrichissement illicite et sans cause de quelques privilégiés.
L’UDS exige le déclenchement immédiat des opérations de lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics. Elle condamne sans détours la passivité de toutes les structures nationales de lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics qui se sont révélées inefficaces.

Du moratoire sur la double nationalité
L’Union des Démocrates Socialistes (UDS), fort des abus constatés en matière de nationalité congolaise qui est une et exclusive, exige la fin immédiate du moratoire sur la nationalité congolaise, le renvoi devant les tribunaux de tous ceux qui ont violé la Constitution en détenant deux nationalités à la fois et leur destitution de tous les postes occupés dans l’appareil de l’Etat.
De la protection et de la défense de la monnaie nationale
L’Union des Démocrates Socialistes (UDS) déplore le fait que l’article 170 de notre Constitution relatif au Franc Congolais est constamment violé et que les mesures de protection et de défense qui ont été prises dernièrement, sont quotidiennement sabotées devant l’impuissance de l’Etat congolais.
L’UDS réclame donc l’interdiction sans délai de la circulation des monnaies étrangères sur tout le territoire national à l’instar des pays africains voisins, et l’application stricte de toutes les mesures de protection et de défense de la monnaie nationale.

L’UDS soutient le rapatriement auprès de la Banque Centrale
Congolaise de toutes les recettes d’exportation réalisées par toutes les entreprises, nationales et étrangères, opérant en République Démocratique du Congo.

L’UDS demande, enfin, au Gouvernement central d’interdire la détention par tous les Congolais, des comptes dans les banques étrangères.
De l’ingérence étrangère dans les affaires congolaises
L’Union des Démocrates Socialistes (UDS) dénonce l’ingérence des puissances étrangères dans les affaires congolaises. Cette immixtion est condamnable en ce qu’elle porte atteinte à la souveraineté nationale et viole totalement les dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies.
L’UDS demande au Gouvernement de la République de défendre par tous les moyens les intérêts du pays et du Peuple congolais.

L’UDS salue enfin le soutien remarqué et remarquable de l’Union
Africaine à la cause congolaise et au Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, dans ses efforts inlassables pour la défense de la souveraineté congolaise.

Fait à Kinshasa, le 11 Juillet 2017

POUR L’UNION DES DEMOCRATES SOCIALISTES,

Le Porte-Parole,

Ir. François MABILAMA WILA

Secrétaire Général Adjoint chargé de la Communication et des Médias

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