Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Steve Mbikayi annonce la libération de deux étudiants interpellés jeudi 20 juillet 2017 dans la soirée lors d’une opération policière près du campus de l’Université de Kinshasa.



Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, Steve Mbikayi qui minimise la réaction des étudiants rappelle que la police était à la recherche de l’auteur des attaques répétitives dont celle de la prison de Makala.
Que savez-vous de ce qui se passe à l’UNIKIN ?
Tout est parti de ce qui s’est passé hier quand la police cherchait un criminel qui s’était retranché à l’UNIKIN. Alors quand la police l’interpellait, certains étudiants sont intervenus pour empêcher la police de faire son travail. C’est comme ça que deux autres étudiants ont été interpellés pour raison d’enquête. Mais par la suite, on a réussi à mettre la main sur le présumé criminel. Alors ce matin, les étudiants ont manifesté pour exiger la libération de leurs deux camarades. Ils se sont mis à brûler des voitures et la police intervient pour assurer l’ordre.


Comment se présente la situation actuellement?
La situation est calme, tout va bien. La police a réussi à remettre de l’ordre.
Quels sont les dégâts enregistrés ?
Contrairement à ce qui se raconte, il n’y a pas eu mort d’hommes, il y a juste des dégâts matériels, des bâtiments cassés et au moins quatre voitures incendiées dont celle d’un chef des travaux qui défendait sa thèse. Il y a aussi un des manifestants qui est blessé. Parce que les jeunes de cet environnement ont emboîté le pas aux étudiants et l’un d’entre eux à été blessé.
Où se trouvent les étudiants interpellés?  
Ils ont été relâchés ce matin parce qu’ils n’ont commis aucune infraction. Ils étaient juste interpellés pour raison d’enquête.
L’UNIKIN demeure un véritable casse-tête pour les autorités ?
Non pas du tout. Les étudiants sont disciplinés. Ce qu’ils ont fait ça se passe partout dans le monde. Quand l’un de leurs est arrêté, généralement ils manifestent toujours par solidarité. La manifestation a été spontanée. On ne peut déterminer des instigateurs.  Et j’ai demandé au comité de gestion de ne pas poursuivre les étudiants.
Le gouvernement prendra en charge les dégâts causés ?
Je pense que ce n’est pas dans mes compétences d’engager le gouvernement dans ce sens. Je lance par ailleurs un appel au calme. Les étudiants ont le droit de manifester. Mais nous ne voulons pas que ces manifestations soient orchestrées par des hommes politiques aux abois. Il ne faut pas qu’on perturbe l’année académique. Nous devons la finir en beauté.
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