Dans une note d’information du Premier ministre Bruno Tshibala sur la situation « réelle » du pays, la RDC a sollicité le mardi 4 juillet dernier l’appui de la communauté internationale pour faire face aux défis budgétaires dans la situation de crise économique que connaît actuellement le pays, révèlent nos confrères de RFI.

Dans la rubrique intitulée “Ce que la RDC attend de la communauté internationale », le gouvernement dit avoir besoin de l’accompagnement des « ses partenaires traditionnels » pour un appui à la balance des paiements et des interventions sur le budget pour lui permettre de relever le défis de l’organisation des élections.

« Le gouvernement d’union nationale a besoin de l’accompagnement de la communauté internationale et donc de ses partenaires pas additionnels. Au regard de la conjoncture actuelle, il attend spécialement de ceux-ci un appui à la balance des paiements et des appuis budgétaires pour lui permettre de faire face aux difficultés économiques actuelles provoquées par l’effondrement des cours des matières premières sur le marché mondial »

D’après la note, le gouvernement affirme à la communauté internationale sa volonté d’organiser les élections et de la mise en œuvre intégrale de l’accord du 31 décembre. « À l’heure actuelle, la RDC se trouve dans la phase de parachèvement de l’accord du 31 décembre 2016. Après la mise en place du gouvernement d’union nationale, il reste celle du CNSA qui est en cours de réalisation », lit-on.

Dans son discours d’investiture au parlement, Bruno Tshibala avait soutenu que son gouvernement devait d’abord compter sur lui-même en ce qui concerne l’organisation des élections. Il a n’avait toutefois pas exclu l’appui budgétaire extérieur disant ne pas y voir d’inconvénient.

« Nous allons d’abord compter sur nous-même. S’il y a un appui extérieur pour réunir les ressources nécessaires à l’organisation des élections, nous n’hésiterons pas. Mais seulement, nous allons d’abord compter sur nous-même. Nous ne voyons pas d’inconvénient d’un appui extérieur. Les élections sont la priorité des priorités, tout sera mis en œuvre pour qu’il n’y ait pas la moindre excuse à ce que les élections ne soient pas organisées. Ces élections doivent être apaisées et transparentes, c’est-à-dire des élections totalement différentes de ce que nous avons connu antérieurement », avait déclaré le premier ministre.

Jacques Kini
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