La République démocratique du Congo traverse une crise politique née de la non-organisation des élections prévues en décembre 2016.

Cette crise s’est doublée d’une autre, économique celle-là, consécutive certes à l’incertitude politique, mais aussi à la chute des prix des matières premières minières, dont le pays est exportateur, et à l’assèchement des réserves de change qui provoque une inflation galopante.

Je suis d’avis qu’il faut commencer par trouver la solution à la première avant d’affronter la seconde.

L’entendement commun dans les milieux politiques congolais est que l’absorption de la crise politique actuelle passe essentiellement par l’application stricte de l’accord du Centre interdiocésain de Kinshasa de décembre 2016 qui prévoit l’organisation des élections avant la fin de l’année 2017.

De ce fait, la déclaration faite par le Président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa, sur la non-tenue des élections en 2017, a semé le trouble dans l’opinion. Pourtant, avec le recul, je pense que, sur ce point, l’accord du 18 octobre 2016 était réaliste en proposant l’organisation des élections en avril 2018.

Cependant, comment sortir de l’impasse avec, d’un côté, ceux qui exigent obligatoirement la tenue de trois élections prévues avant la fin du mois de décembre et, de l’autre, ceux qui estiment impossible le respect de cette échéance ?

Je propose le schéma suivant comme voie de dénouement de la crise politique actuelle en RDC, car j’estime que, après plusieurs dénonciations des violations de l’accord du 31 décembre 2016 par de nombreuses parties prenantes, la non-organisation des élections en décembre rendra cet accord caduc.
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